Chicago Fire // Saison 1. Episode 9. It Ain't Easy.
Ce n'est pas facile de faire le métier de pompier et c'est ce que Chicago Fire tente de nous prouver à chaque épisode. Car en plus de nous montrer les bons côtés (l'épisode précédent avait
insisté la dessus d'ailleurs), cela nous montre aussi que derrière la part de rêve (tous les enfants rêvent d'être pompier ou policier un jour ou l'autre généralement) se cache aussi un métier
qui n'est pas aussi facile. Très loin de là. Mais au delà de ça, nous avons droit au départ de Vargas. Un départ touchant qui ne sera pas sans conséquences. Disons que sans ce métier, ils ne sont
plus vraiment grand chose. Comme ce que Kelly nous prouve depuis le début de la série alors qu'il se sent obligé de se droguer uniquement pour continuer de pratiquer son travail. Cela peut être
parce que c'est la seule chose qu'il sait faire dans sa vie (outre le sport en chambre) mais finalement c'est aussi une vraie vocation de laquelle on ne peut jamais renoncer. Le fait que Vargas
ne parvienne pas à réellement quitter la caserne malgré le fait qu'il ait pris sa retraite prouve encore une fois que ce n'est pas un métier mais quelque chose qui nous implique réellement du
début à la fin de notre vie.
En tout cas, je ne regrette pas que Chicago Fire traite du côté très humain de ces sauveurs. Un choix judicieux qui rend la série encore plus intéressante que les simples cas de la semaine. Car
au fond, les cas de la semaine ne sont pas ce qu'il y a de plus intéressant, mais bel et bien les personnages et leurs histoires personnelles. Cette semaine nous allons retrouver le jeune garçon
de "Two Families" sur les lieux d'un second feu. Cette histoire permet une fois de plus au chief Boden d'être mis en avant. Le personnage apparait une fois de plus comme le grand patriarche de
cette grande fratterie. Sans lui on sait pertinemment que Chicago Fire ne serait pas la même série. Il apporte un sentiment de paix et une force de caractère qu'aucun des autres personnages n'a
au fond de lui. De son côté, Kelly va sauver une jeune femme incarnée par Sarah Shahi (Facing Kate, Life). Cette relation naissante est pour le moment à l'égal de ce que l'on peut attendre de la
part de Kelly et de Sarah Shahi. Elle incarne la femme fatale une fois de plus et Kelly c'est le gros dur aux beaux yeux.
Note : 7/10. En bref, l'un des meilleurs épisodes de Chicago Fire pour le moment. Plus personnel et touchant, et jamais too-much. Réussi.