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Cuisinella : profitons-en avant qu’il ne soit trop tard !

Publié le 13 décembre 2012 par Claire Romanet

Attention claustrophobe, ne lisez pas ce qui va suivre. Votre hantise est de vous retrouver enfermé vivant dans un cercueil, à l’approche des fêtes, Cuisinella réalise votre pire cauchemar.  Car c’est bien là l’objet de leur dernière campagne virale, une caméra cachée à la Marcel Béliveau en bien plus effrayant.

Cuisinella a voulu s’appuyer sur le buzz pour sa nouvelle campagne qui est en train de faire le tour du web mais pour de mauvaises raisons.

Pour vous résumer le scénario : trois passants pris au hasard dans la rue, un sniper qui leur tire dessus, même s’il ne s’agit que de peinture, cela semble plus vrai que nature. Le temps qu’ils réalisent qu’ils sont indemnes, une ambulance les embarque de force sur un brancard, leur pose des électrochocs. Malgré leurs cris, ils sont ensuite « pris en charge » par les employés des pompes funèbres qui les balancent à leur tour dans un cercueil. Au comble de l’angoisse et malgré leurs suppliques rien y fait jusqu’au moment où le  cercueil s’ouvre enfin dans un magasin Cuisinella. C’était pour de faux !!! Tout le monde applaudit, la victime est soulagée, contente même de la blague…

Oui mais voilà, cette vidéo virale ne plaît pas forcément à tout le monde. La marque a été jetée en pâture sur les réseaux sociaux comme c’est souvent le cas dans ce genre de situation. En proie à de violents commentaires de la part des internautes, elle s’est vue dans l’obligation de retirer sa vidéo. Face à une situation de crise et une réputation pour le moins entachée, Cuisinella a immédiatement pris la parole via la page Facebook de son agence Change.

La marque qui assume complètement sa communication explique s’être « appuyée sur les codes des « digital native », en surfant sur la vague d’une vidéo virale, pleine de références qui leurs sont chères : le gaming (Call of Duty pour le sniper), ou encore des fictions à succès comme « Walking dead », « Dexter » ou « Son of anarchy », tout en remettant au goût du jour via le principe qui fait régulièrement ses preuves : la caméra cachée. ». Celle-ci s’est néanmoins excusée ne souhaitant pas heurter les consciences.

Cette campagne pour le moins anxiogène démontre-t-elle l’escalade des marques prêtent à tout pour se faire remarquer ? En même temps comme on a coutume de dire l’important est de ne pas passer inaperçu, mais à quel prix ?


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