le kiki de tous les kikis existe en vrai, je l’ai vu sur la ligne 14
Hier je rentrai chez moi tranquillement, en métro, fatiguée et me cultivant. Quand soudain je lève les yeux et qui vois-je assis quasiment en face de moi ?
Kiki. Le fameux kiki. Kiki, le kiki de tous les kikis.
Dit donc. En humain.
Si si je vous jure
Alors d’abord, Kiki de tous les kiki ressemble à ça :
Il est tout poilu, il suce son pouce, il a une coupe de playmobil et la tête ronde.
Il a plein de personnalités différentes, Kiki, et plein de métier aussi. Il est danseuse, rugbyman, policier, pompier, marié(e), Comme vous pourrez le constater, kiki est donc asexué ou multisexué. Comme quoi ce qu’on dit depuis le début sur le sexisme se vérifie grâce à Kiki, le kiki de tous les kikis.
Et parfois, le Kiki de tous les kikis se drogue en invoquant jah rastafaraï sur un air de peter tosh.
Ben mon nouvel ami de métro, c’était «Kiki rentre du boulot en métro à Paris»
la même coupe, exactement. La tête ronde avec les cheveux tout pareil, et les pattes. Et il se rongeait les ongles, du coup comme kiki, le kiki de tous les kikis, il avait une main dans la bouche. Il ne bougeait pas. Comme Kiki. Sa tête pareil, avec des bonnes joues de Kiki, qui bougeait pas non plus. Avec des yeux grands ouverts (sur son journal) qui ne cillaient pas non plus. La prochaine fois je vous raconterais comment j’ai rencontré un narcoleptique entre Versailles et St Lazare.