Selon un document interne de l’état-major de l’armée de terre, une trentaine de garnisons vont être fermées d’ici à 2012 et plus d’une dizaine de régiments dissous. Ce document, daté du 4 février 2008, concerne les «opérations domaniales et infrastructures», liées à la réorganisation des armées entreprise dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP). La liste de ce que les militaires qualifient d’«abandon de garnison» est longue : Limoges, Lunéville, Versailles (partiellement), Noyon, Saarburg (Allemagne), Bourg-Saint-Maurice, Senlis, Bitche, Laon-Couvron, Commercy, Fontevraud (partiellement), Charleville-Mézières, Sourdun, Joigny, Chaumont, Dieuze, Rambouillet, Châteauroux, Arras, Givet, Briançon et Barcelonnette. S’y rajouteraient de plus petites implantations : Château-Chinon, Fourchambault, Guéret, Neuvy-Pailloux, Tulle, Langres, Saint-Florentin et Bruz.
Voici les unités appelées à disparaître : les 8e, 12e et 402e régiment d’artillerie, les 1er, 2e et 5e régiment du génie, le 6e régiment de commandement et de soutien, le 517e régiment du train, le 601e régiment de circulation routière, le centre d’entraînement commando de Givet, le centre national d’aguerrissement à la montagne, le centre d’instruction et d’entraînement au combat en montagne et plusieurs unités du commissariat (4) et du matériel (7).
Des états-majors passeraient à la trappe, comme l’EMF 3 et l’EMF 4, ainsi que ceux des brigades du génie et de l’artillerie. En outre, l’Ecole d’application de l’infanterie quittera Montpellier pour Saumur ou Draguignan.