On poursuit le Top 50 de nos albums préférés de l'année. Non, pas les meilleurs, mais les plus écoutés, chéris. Beaucoup de jeunes groupes arrivent classés quand des artistes plus établis déçoivent ou semblent
tourner en rond. Beaucoup de douceur aussi. Tout cela reste à forte dominante pop bien sûr. Non, on ne se refait toujours pas.
Bonne écoute,
KidB
41 : Passion Pit
- Gossamer
Les amateurs de friandises pop acidulées ont trouvé un bon filon chez les Américains de Passion Pit. Gossamer (pour léger donc), leur deuxième essai, regorge de refrains à reprendre en chœur, de mélodies tape à l'œil pas loin de la faute de goût et d'accélérations fulgurantes. Avec toujours la même visée : apporter une dose d'euphorie pour réénchanter le quotidien. Langoureux, le disque offre pourtant en creux une douceur qui frôle parfois la mélancolie. Joli deuxième effet kiss cool.
42 : Andy Stott
- Luxury Problems
Disque lancinant, Luxury Problems impose une musique électronique des plus sensuelles à l'aide de très peu d'effets : une voix féminine aux mystérieuses incantations, des rythmiques répétitives entêtantes, quelques distorsions bien sombres. Andy Stott livre là un album qui s'infiltre dès les premières notes dans le cerveau de son auditeur pour ne plus le lâcher. Son étrangeté n'a d'égale que sa beauté.
43 : Booba
- Futur
Fanatique de nouveaux sons, le rappeur français installé à Miami balance une floppée d'instrus très réussies sur son nouveau album Futur (Wesh Morray, Kalash, Maître Yoda…) Les thématiques sont toujours un peu les mêmes, mais le sens de la punchline et des contorsions de langage reste bien plus aiguisé que la moyenne. Sans nous mettre K.-O., Futur fait bien le job avec un sens du métier qui au fil des albums force tout de même le respect.
44 : Violens
- True
Difficile de ne pas tomber sous le charme de True, le deuxième album de Violens, à l'écoute du morceau d'ouverture : Totally True. Guitares scintillantes, douceur du chant, tempo échevelé… le titre approche une sorte de perfection pop. La suite n'est pas toujours à la hauteur mais recèle suffisamment de beaux moments pour compter ses New-Yorkais comme un des groupes qui pourraient bien durer.
45 : Rubin Steiner
- Discipline in Anarchy
Le Français Rubin Steiner fait preuve d'un éclectisme qui lui va à ravir. On l'avait découvert le temps d'un Major Drum totalement barré entre slow hispanisant et bombes taillées pour le dancefloor. Sept ans et quatre disques plus tard, Discipline in Anarchy se refuse toujours à choisir entre électro tapageuse, énergie rock et plages sensuelles. Alors faisons simple. On garde tout.