Massacre Hospital

Genre : Horreur

Année : 1982

Durée : 1h23

L'histoire : Dans un hopital à la sinistre réputation, un psychopathe habillé en infirmier massacre le personnel. Personne n'en sortira vivant.

La Critique De Titi70 :

Ami lecteur de cette chronique, tu trouve l'affiche ci dessus pas mal et la mention "le film que vous ne verrez jamais à la télévision" te donne une furieuse envie de voir le film ? Monumentale erreur.

Nous sommes en 1982 et la mode du slasher est en vogue. Suite aux succès d'Halloween 2, des producteurs exploitent la recette en reprenant les deux ingrédients : un tueur fou et un hôpital. De nombreux avatars suivront la formule. Parmi les premiers se trouve Massacre Hospital, aussi appelé Hospital Massacre (X Ray en version original).

Le film commence dans les année 60. Une fillette et un petit garçon sont dans une maison à jouer au train électrique. Un gamin les observe un moment par la fenêtre, puis, s'avance vers la porte d'entrée et y dépose une enveloppe avant de sonner et de retourner à son poste d'observation.

La fillette découvre alors une lettre d'amour que le garçon s'empresse de jeter en riant. Quelques minutes, il finit empaler sur un porte manteau tandis que le gamin regarde la fillette en riant. 

19 ans plus tard, la fillette blonde est devenu une jeune femme brune qui va rechercher des résultat d'examens dans un hôpital à la sinistre réputation.

En effet, un fou y aurait massacré plusieurs personne un an avant. Ne croyant pas à cette histoire, la jeune femme baptisé Suzanne se retrouve au sixième étage, après avoir failli rester coincé dans l'ascensceur.

Une fois dans le bureau de son médecin habituelle, elle découvre les lieux déserts. Pendant ce temps, un type habillé en infirmier élimine les membres du personnel, a commencer par le fameux médecin de Suzanne, tué à coup de couteau.

Avec soin, il va également s'arranger pour que la jeune femme ne quitte jamais cette hôpital. D'abord, en changeant les enveloppes des résultats.

Les médecins, convaincu que Suzanne à quelque chose de grave, vont ainsi la garder en observation durant la nuit. Ce qui laissera toute le temps au maniaque de s'en prendra elle.

Vous l'aurez surement deviné, le fou psychopathe est bien celui de son enfance, toujours amoureux de Suzanne et bien décidé à la garder pour lui.

Le scénario tente de brouiller les pistes quand à l'identité du fameux meurtrier, est ce l'ex mari ? Un médecin de l'hôpital ? Un des fous de l'unité psychiatrique ou a atterrit Suzanne ? A vrai dire, même si la réponse peut s'averer surprenante, le film est tellement ridicule, mou et bardé d'incohérences (heureusement que tout les médecins n'agissent pas aussi lentement que ceux de cette hôpital) qu'il en devient franchement intéressant. 

Dénué de la moindre imagination, enchaînant des scènes de meurtres a l'arme blanche et souvent hors champs (a l'exception d'un type qui finit le visage brûlé à l'azote), bardé de scène absolument ridicule (Suzanne qui se retrouve à poil pour un simple examen de routine, l'infirmier qui tombe sur le tueur et lui avoue qu'il vient de trouver un cadavre, sans compter les dernières minutes) et joué par des acteurs inconnu et qui le resteront (et le doublage français n'arrange rien), l'oeuvre (si on peut l'appeler ainsi) de Boaz Davidson s'embourbe dans une histoire poussive et vue mille fois, sans jamais chercher à dépasser les clichés d'usage. Franchement, c'est vraiment une belle purge a éviter.  

Note : Nooooooonnnnn !!!!!!!!!!

Note Naveteuse : 18/20