Test : Dishonored Dunwall City Trials

Marre des DLC débiles hors de prix où on vous propose trois pauvres cartes et une rejouablilité plus que douteuse ? Le premier DLC de Dishonored est loin d’être un fond de commerce et cela se ressent dès les premiers instants. Tout d’abord, le prix de vente affiché fait peur tellement il est bas : 5 € seulement … c’est pour dire ! Après un jeu plus que réussi et un succès autant critique que commercial, Dishonored nous revient 2 mois après sa sortie, toujours au top de sa forme !

 

Dishonored est devenu pour pas mal de joueurs une valeur sûre de ces derniers temps : grâce à son univers Steampunk mais pas que ; sa rejouabilité dantesque et les choix proposés aux joueurs, le laissant se dépatouiller de lui même en ont fait l’un des meilleurs jeu de 2012, voir de ces 5 dernières années à n’en pas douter. Et c’est donc sans attendre que les petits gars de chez Arkane Studios nous déballe leur premier DLC, tout frais et bien garni. Au menu donc : 10 défis, furtivité, mobilité, action et utilisation des pouvoirs. Autant de capacités que vous devrez maitriser parfaitement si vous voulez voir un jour votre nom gravé dans le Top 20 aux classements du jeu. Car le DLC a pris une tournure compétition, à l’instar d’un certain Hitman Absolution.

Vous devrez donc persévérer dans les défis pour battre vos propres records mais par la suite ceux des autres qui, pour certains, demeurent impressionnants ! Sans aucun doute que nous verrons les exploits des joueurs se retrouver un peu partout sur le net pour le plus grand plaisir de nos yeux ! Ces défis, vous l’aurez compris, sont au nombre de 10 et tous plus difficiles les uns que les autres. Vous aurez droit au tir au pigeon (remplacer par de l’huile de baleine), des assassinats éclairs, des voles d’objets, une partie de « Qui est-ce » grandeur nature et des chutes assassines à n’en plus finir. 2 niveau de difficulté : Normal puis Difficile. Pas trop le choix sur ce coup là …

Quand on joue pour la première à Dunwall City Trials, on replonge directement dans l’ambiance du jeu : l’univers est toujours bien là, ponctué par des graphismes d’une qualité rare (bon, c’est pas du Far Cry 3 évidemment, mais le style graphique un peu comics/bande dessinée est sublime), d’un level design sans reproche, permettant toujours des choix multiples pour le gameplay. Oui, car les choix sont toujours au rendez-vous : même si le tir à l’huile de baleine ne vous en laissera pas ou très peu, d’autres défis (notamment ceux dédiés à la furtivité) permettront toujours différentes approches, même si l’ombre restera toujours la meilleure des solutions. Le meilleur selon moi reste le « Qui est-ce » : vous serez jeté en plein manoir remplis de gardes et de civils. Vous aurez une cible à abattre mais vous ne savez pas laquelle. Pour vous aider, des indices ont été disséminés un peu partout dans le manoir : c’est alors que la chasse commence !

Tuer la bonne cible sans récupérer le moindre indice vous rapportera plus de points mais révèle la plupart du temps de la chance … à moins que la cible en question n’agisse différemment de ses congénères … Sachant que les emplacements des indices changent à chaque partie et que la cible n’est pas la même. Tout ceci promet déjà un taux de rejouabilité excellent, sans parler des autres défis : tuer le plus de mondes possibles à l’arbalète sans blesser de civiles, effectuer une succession de chutes assassines, voler des objets tout en restant invisible aux yeux des gardes, repousser des vagues d’ennemies de plus en plus coriaces, tuer 3 soldats en 1 seconde … Tout cela à l’aide bien sûr des pouvoirs dont Corvo disposent. Clignement, Possession, Pli Temporel : tous ces atouts sont de retour pour notre plus grand plaisir et celui des assassins en herbe. Car il  faudra en user, voir en abuser pour réussir à réaliser les plus hauts scores et ainsi voir son nom épinglé.

Vous l’aurez compris : Dishonored n’a pas su imposer qu’un style de jeu mais également un système unique (et bien trop rare malheureusement) : un rapport qualité/prix excellent. Au delà des apparences, le DLC propose des défis vraiment sympathiques et bien fichus, qui vous scotcheront à votre écran un bon moment. Le classement en ligne met l’accent sur la compétition et motive les troupes à se surpasser davantage. Dunwall City Trials demeure donc une valeur sûr dans le monde impitoyable du DLC, où chacun est vendu à prix d’or. Ici, 5 €, une rejouabilité immense, des heures de fun en perspective. Que demandez de plus ?

 19/20