Le jour où j’ai appris que je pouvais passer des commandes sur mon blog

Publié le 13 décembre 2012 par Pimprenelle2

Cette semaine j’ai reçu un appel téléphonique d’une amie à 23h30, une heure incongrue, enfin pour elle, la couche-tôt. Elle sait qu’elle peut, que je ne dors pas, et que quand bien même, pour elle je suis toujours disponible. Tout comme elle l’est pour moi. Bref nous sommes amies, de celles dont on peut dire sans crainte de se tromper à la vie à la mort, de celles qui ne se cachent rien, comment le pourraient-elles, l’autre devine toujours tout. Celles qui n’ignorent ni les rires ni les pleurs, les gros chagrins les petites mesquineries de l’autre. Celles qui se sont soutenues dans des épreuves que la vie nous assènent, les deuils les séparations les cheveux qui virent au vert durant une baignade au cours d’un voyage paradisiaque. Celles qui ont traversé les tourmentes et l’île de Ré côte à côte. Enfin, côte à côte, c’est une image, plutôt elle devant loin et moi zigzagant évitant miraculeusement la chute alors que la selle s’incrustait dans mon fessier.

Nous avons fait le bilan de la semaine écoulée, de nos galères et de nos bonheurs, plein de choses que vous le comprendrai je tairais qui ne regardent que nous. La machine à laver me hurlait qu’elle avait terminé son boulot, qu’il me fallait me bouger, la débarrasser de son fardeau, étendre le linge, me mettre au turbin. Moi je m’en foutais, feignais de ne pas l’entendre de l’ignorer, résistais à la tentation de lui hurler « ta gueule ! », lorsque au passage elle m’a dit m’avoir trouvé le vernis Sienna Red de MAVALA que je cherchais cette semaine. Oups ! Super ! J’adore ! Pas de doute elle me lit. Et puis elle est allée voir « Les derniers jours de Stephan Zweig », avait réservé des places avant de découvrir ma critique plus que réservée sur mon blog. Elle y est donc allée avec un peu de crainte, et m’a confirmé mes impressions : Elsa Zimberstein insupportable et Patrick Timsitt inexistant. Désolée, mais c’est ainsi.

Alors oui, elle me lit et je m’interroge : que vais-je pouvoir lui raconter de futile qu’elle ne sache déjà dorénavant. Car il est hors de question que lors de notre prochain week-end, je lui laisse le monopole de la parole tout en sirotant nos pastis, et qu’elle gobera TOUTES nos olives !

Bon, je la lui cèderais bien maintenant, la parole, mais bon, j’aurais trop peur de ne pas pouvoir la reprendre. Ah mais je suis idiote, elle ne sait pas commenter !


Tagged: Les derniers jours de stephan zweig, MAVALA, vernis