David Dumortier était à Amman en 2008, une ville où on s’ennuie un peu mais qui laisse « la nuit s’asseoir par terre, les chiens marcher pieds nus », et « la pluie ne pas venir ». Une ville qui a « d’autres soucis que de séduire un homme qui ne reviendra plus », qui attend votre retour donc, parce que les « cerfs-volants meurent sur des fils électriques », parce qu’il y a tellement de phrases et de mots qu’on s’efforce de ne pas les laisser tomber dans l’oubli, déjà qu’il n’y a pas d’eau, pas de source, mais des pierres, sur lesquelles on pourrait poser des bougies.
Les cerfs-volants s’accrochent aussi aux fils électriques d’autres villes, comme au Bangladesh dans un poème d’Amirul Arham.