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Il paraîtrait...

Publié le 13 décembre 2012 par Ericguillotte
jeudi 13 décembre 2012

- qu’on peut poser des questions, et ne pas s’en poser.

- qu’on peut se poser des questions, et ne pas en poser.

- qu’on peut poser, se poser, exposer, imposer, composer, entreposer, recomposer, transposer des questions. Car on fait ce qu’on veut avec les questions. En cherchant des réponses. Ou même sans y donner réponse, parfois. Il en va des questions comme l’humour et du vin, on va du plus léger au plus grave, même si pour le vin le S est essentiel. L’hiver sera-t-il rude ou dur ? Lorsque ça sera fini en Syrie, où cela recommencera-t-il ? Au 31 décembre 2012, se demandera-t-on, dans un groupe, combien de fois, en 2012, on s’est coupé les ongles, et dans un autre groupe, si on cessera de se les ronger en 2013 ? A l’UMP, après le vote, le comptage, le recomptage, la commission, l’autre commission, la médiation, le référendum, les ultimatums, et les multiples déclarations, pourra-t-on affirmer sans être ridicule que le ridicule ne tue pas ? La neige sera-t-elle là à Noël ? Si oui, le clan de ceux qui trouveront cela beau sera-t-il plus important que celui de ceux qui trouveront cela chiant ? Quand on aura fini de parler de la fin du monde, n’y aura-t-il plus de faim dans le monde ? Faut-il, dès mi-décembre, réfléchir aux résolutions pour 2013 qu’on promettra de tenir le soir du réveillon mais qu’on ne tiendra pas ? En finira-t-on des oppositions dans les oppositions ? Quelqu’un aura-t-il enfin l’idée et le pouvoir d’empêcher les chauffeurs de salle des émissions de télé de faire applaudir bêtement le public venu gratuitement ? Trouvera-t-on plus d’accords que de raisons de désaccords ? Faudrait-il dire du public qui applaudit bêtement qu’il applaudit bêlement ? Qui saura dire stop ? Mettra-t-on une limite à la connerie ? Celui qui définira cette limite se trompera-t-il ? Trop de questions tue-t-il la question ? L’absence de réponse est-elle une réponse ? Il y a ces moments où on se pose des questions, et ces moments où on se pose, on passe alors du, je suis atterré, au j’ai atterri. Ou pas.


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