Il y a du divin, il y a de l'éternel, il y a de la joie divine en tout. Dans un rayon de soleil et dans un murmure de ruisseau, dans une aiguille de sapin et dans une ramure de chêne, dans une journée de frimas, de grippe, d'épreuves variées comme dans les heures, hélas plus rares, de visites aimées ou de lettres attendues, nous pourrions et nous devrions voir Dieu qui, de toute éternité, a prévu, voulu, préparé, ordonné tout cela; nous devrions croire qu'il l'a fait par bonté, et nous devrions adorer, baiser, chanter cet amour.
Augustin Guillerand, Silence cartusien, dans: Vives Flammes no 284 - La louange (Ed. du Carmel, 2011)
image: Couvent de la Grande Chartreuse, France (montagnes.over-blog.fr)