Les résultats de l’enquête internationale PIRLS 2011 (Progress in International Reading Literacy Study) viennent de tomber et ils ne sont pas bons pour la France.
Ce test effectué auprès des élèves de CM1(et équivalents) d’une cinquantaine de pays dans le monde, vise à analyser le niveau des élèves en lecture et ce dans tous les aspects de celle-ci.
Ce test est sur 1000 points mais on estime qu’un élève scolarisé ne peut avoir qu’une note comprise entre 300 et 700, le médian se situant de façon stable autour de 500 au niveau mondial.
Cette année la France a un score en baisse alors qu’elle était déjà bien en dessous de la moyenne européenne. Les élèves français ont eu un score moyen de 520 contre 522 en 2006 et 525 en 2001. Cela les met au-dessus des 520 de moyenne à l’échelle de tous les pays mais loin des 534 de la moyenne européenne.
Cette baisse en France concerne essentiellement les filles, celles-ci lisent mieux que les garçons dans tous les pays où l’étude a lieu. Avec cette baisse l’écart entre les filles et les garçons se réduit de façon importante.
Concernant les autres pays francophones étudiés, le Québec s’en sort bien mieux que la France avec un score moyen de 538, les petits belges quant à eux sont à 506, ce qui n’est pas terrible mais bien mieux que le triste 310 du Maroc qui finit bon dernier de toute l’étude.
Le ministre de l’éducation nationale Vincent Peillon à travers un communiqué de presse met en cause l’administration précédente pour ces mauvais résultats.
La part de responsabilité de celle-ci dans la dégradation de la situation est sans doute importante, mais ne suffit pas à expliquer ces chiffres qui nous montrent l’étendue du chantier qui est entre les mains du gouvernement.
Rendez-vous en tous cas dans 5 ans pour le prochain bilan sur la lecture des jeunes avec espérons-le des bien meilleures nouvelles.