Avis de la rédaction : A chaque fois que l’on parle de la Grèce, l’on agite le spectre de la récession et pourtant voici des mois que les Etats européens sont arrivé à une solution globale visant à éviter le défaut de paiement du pays. La simple agitation du sujet permet aux grands financiers de faire de plantureux bénéfices, alors que tout le monde sait que l’Europe ne laissera pas tombé à ce stade du sauvetage, les sommes déjà engagées sont trop importante que pour échouer si près du but. Nous envisageons une remontée progressive de l’euro dans les prochaines semaines suites aux incertitudes américaines concernant leur budget, en effet même si les démocrates et républicains trouvent un accord, celui-ci ne sera jamais parfait mais dirigera la marge de manoeuvre améciraine pour les six prochaines années.
Vers 07H30 GMT (08H00 à Paris), l’euro valait 1,3001 dollar contre 1,3003 dollar mardi vers 22H00 GMT.
L’euro avançait face à la devise nippone à 107,55 yens contre 107,28 yens mardi soir.
Le dollar montait lui aussi face à la monnaie japonaise à 82,72 yens contre 82,51 yens la veille.
Si la Grèce semble avoir dépassé le but de 30 milliards de dollars fixé pour le rachat d’une partie de sa dette, le prix élevé que le pays a dû consentir pour mener à bien cette opération signifie qu’Athènes pourrait avoir besoin de plus de fonds que prévu pour maintenir le cap de réduction de son déficit, selon Dow Jones Newswires.
Un premier bilan des résultats de cette opération, convenue fin novembre avec les bailleurs de fonds du pays (BCE, UE et FMI), devait être être effectué par les ministres des Finances de la zone euro lors d’une téléconférence mardi soir.
Selon un responsable du gouvernement grec cité par Dow Jones Newswires, l’Eurogroupe devait « discuter de la nécessité éventuelle de fonds supplémentaires à fournir à la Grèce pour effectuer le rachat dans sa totalité ».
Cette opération de rachat doit en principe ouvrir la voie au déblocage lors de la réunion de l’Eurogroupe qui s’ouvre jeudi à Bruxelles, d’une tranche d’environ 34,4 milliards d’euros de prêts UE-FMI, vitale pour le pays dont les caisses sont à sec.
Les grands argentiers de l’union monétaire vont aussi tenter d’avancer dès mercredi sur la mise en place d’un superviseur bancaire, un sujet de discorde entre Européens. Ils peinent notamment à s’entendre sur le spectre de banques couvertes par le futur superviseur.
En outre, concernant Athènes, le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a indiqué mardi à Stockholm que son institution comptait se limiter à une aide technique et n’apporter aucun financement.
« Nous ne prêtons pas d’argent, nous n’en prêterons pas à la Grèce » car « ce n’est pas un pays qui remplit les critères, par exemple, d’un prêt de la Bird », a déclaré M. Kim.
L’euro profitait toutefois de l’amélioration de données allemandes. Le moral des milieux financiers allemands a en effet fortement rebondi en décembre, selon l’indice ZEW publié mardi.
Les craintes entourant l’annonce de la démission prochaine du chef du gouvernement italien Mario Monti, qui avaient notamment fait bondir lundi les taux de rendement des obligations italiennes à 10 ans, se sont apaisées.
Le marché restait par ailleurs attentiste quant au billet vert alors que, selon les analystes, la Fed s’apprête à annoncer qu’elle étend sa politique d’assouplissement monétaire. Une telle attente pèse sur le billet vert.
La réunion du Comité de politique monétaire, dont les conclusions sont attendues pour 12H30 mercredi (17H30 GMT), doit en effet être l’occasion de décider de la suite à donner à l’ »opération Twist », un des programmes qui permettent à la Fed de peser sur le niveau des taux d’intérêt afin de favoriser la consommation, l’investissement et la reprise du marché immobilier.
Vers 07H30 GMT, la livre britannique reculait face à l’euro à 80,72 pence pour un euro et face au billet vert à 1,6105 dollar.
La devise helvétique était stable face à l’euro à 1,2120 franc suisse pour un euro et face au billet vert à 0,9322 franc pour un dollar.
source : AFP