Cela fait partie des adresses qu'on ne souhaite pas galvauder. Une trattoria où il est difficile de dépenser plus de € 20 par tête pour des mets qui seraient parfaitement à leur place dans un *** du Guide Rouge.
Invité par un nouveau Partenaire du WWS, la société vigevanese MORESCHI, nous voilà donc partis pour une petite commune répondant au doux nom de Mortara.
Ristorante Albergo Della TorreContrada della Torre 7, 27036 Mortara, Italia+39 (0) 38490775 Les gens du cru font la queue. Les attablés pensent à eux et ne traînent pas à table. Ce sont des femmes qui pilotent la maison. La carte, c'est une feuille A4 quotidienne où la patronne a mis dessus les quelques plats du jour proposés. On va dire que c'est une maison, une adresse pour y déguster tout simplement les meilleures tagliatelle al tartufo bianco qu'on puisse imaginer.On va dire que naturellement cela vaut plus qu'un arrêt idoine quand on est en direction de Milan ou Venise, depuis la sortie du Mont-Blanc.On va dire qu'ici, c'est tout simple mais, achtung, les nappes et les serviettes sont en tissu immaculé.On va dire qu'ici, c'est un peu retrouver ce que Verdi et autres musici devaient connaître à leur époque. On va dire qu'ici, il faut naturellement réserver et même dans ce cas, vous risquez de devoir attendre 5 minutes.On va dire qu'ici, le romain Fellini aurait certainement filmé son amour de l'italien. j'y vois bien Marcello et Sophia :-)
Même Enzo Vizzari, pourtant un vrai lombard, ne connaît pas ! C'est dire ! Bon, ça reste entre nous. Et, toujours chez ces amis chausseurs Moreschi, vu un cadeau qu'ils ont reçu d'un client. Je crois que c'est moldave, mais pas sûr. Là, le laurentg va devoir fouiller pour nous donner des infos : Un cabernet 87 mis en bouteille en 2001 : "Tiens, vous avez sorti le vitriol ? Il date du mexicain, du temps des grandes heures…" Mais je blague là : pas envie d'avoir une équipe de moldaves à mes trousses. Se souvenir des méchants moustachus qui poursuivaient Tintin dans le Sceptre d'Otokar ! Ce midi, une autre maison qui eut son heure de gloire (***) du temps d'Ezio Santin, à Cassinetta di Lugagnano, l'Antica Osteria del Ponte qui a été reprise par un vigneron qu'on a connu au WWS, Massimo Gianolli. Massimo : si ce n'est pas une tête d'italien, c'est que je suis un cosaque :-) Et en route, avec Verdi, pour Monte Carlo où certaines choses sur le vin doivent se discuter. On vous dira tout.