Voilà, tout allait bien. J’étais en vacances, il faisait beau. Bon, par ces aspects là rien n’a changé, sauf que voilà un petit vernis est entré dans ma vie. C’est une amie qui l’a ramené dans ses valises parisiennes qu’elle a déposées pour quelques jours dans ma maison. Innocemment, la diablesse me l’a fait essayer … Putain qu’il est beau Wouha il me le faut !
Il est temps de faire les présentations : Sienna Red 194 de chez MAVALA
(la couleur c’est un peu ça, mais en mieux)
J’adore J’adore J’adore !
Je me calme. Je me reprends. Il n’est pas dans ma nature d’hystériser ainsi pour une chose aussi insignifiante qu’un vernis, mais celui-ci est pile poil dans les tonalités automnales que j’affectionne depuis … peu.
Bref, vous savez ce que c’est, ici je parle de vernis, mais c’est valable pour bien d’autres choses, quand je veux je retombe en enfance, ne peux attendre, il me le faut TOUT DE SUITE.
Hier, entre deux rendez-vous je me suis précipitée chez MONOPRIX, sûre de le trouver. J’en suis sortie verte. Verte de rage, de dépit, de colère, bougonnante comme une vieille folle, putain (oui encore, mais la situation est grave !) je l’ai épluché le corner Mavala, par couleur, par numéro, j’en ai déplacé des petits flacons, regardé derrière, au milieu, remarqué combien de référencements subtils m’apparaissaient comme d’inutiles doublons, j’en ai mis de la volonté, mais rien à faire, ils ne l’ont pas !
Tout ce qui s’offre à vous, homme ou babiole, et se refuse ensuite, prend de l’emprise sur votre âme, que vous êtes prête à damner pour enfin le/la posséder, qu’enfin il soit vôtre. Il vous obsède, hante votre cerveau, fait fuir toute once d’intelligence. Vous êtes possédée.
Il me faut donc me libérer. Je m’en vais donc vous quitter, aller marcher d’un pas rapide et énergique, dépenser des calories, arpenter les rues marseillaises, agrandir mon périmètre, visiter les Monoprix, les Galeries Lafayettes et autres, les para et pharmacies, (Séphora ?).
Et puis, si le sort s’acharne, je saurai me consoler, cesserai ma crise de paranoïa, de croire que le sort s’acharne contre moi, que je touchais à la perfection qui m’est à jamais refusée, je suis une grande fille maintenant, je ne peux plus me rouler par terre, cela ne se fait pas. Et puis suis pas sûre de pouvoir me relever avec toute ma dignité. Alors décidons que ce n’est pas grave, mais totalement futile … et que je vais le trouver … et vite …