Excusez ce titre un iota vulgaire, mais que voulez-vous dans les situations extrêmes je perds le contrôle de mon vocabulaire, c’est sorti tout seul.
« Les » en l’occurrence ce sont les joues, la seule partie de mon corps avec le bout du nez qu’en solidarité avec les femmes afghanes sous le joug de maris velus et jaloux, je me refuse à recouvrir.
Alors, une fois rentrée chez moi, m’être aperçue de l’oubli de mon portable (YOUPI !) sur mon bureau, en être repartie frappé une demi-heure de rab de marche en plein mistral une volée de quatre étages, je vous le dis je l’ai bien mérité mon réconfort.
C’est sous une douche CHAUDE, après un shampooing CHAUD, que je vous écris en buvant mon thé CHAUD. Et sur le visage pose mon masque doudou des cas désespérés, celui grâce auquel je me fais des joues douces comme des fesses de bébés, qui me fait ressembler à une geisha, interdit l’entrée de ma chambre à tout humain et même au chat, celui qui me coupe de toute vie sociale, celui qui m’interdit de téléphoner … le masque au MITOSYL. Oui, je sais, cela fait toujours ça, alors n’aillez pas honte de vous exclamer de pousser de hauts cris, moi je m’en moque de toutes manières je ne vous entendrai pas !
Vous êtes encore là ? Vous voulez quoi ? Ma photo peut-être ? Non mais ça va pas ? A la place, je vous propose ça,