Tout a commencé lorsque les caméscopes ont remplacé les caméras. Faire de la télé devenait alors à la portée de tous. Jean-Lou, Yasmina, Victor, Clara, Adonis et les autres ne voulaient pas seulement créer leur propre chaîne de télé, ils voulaient surtout faire la révolution. Ainsi naquit Télé Gaucho, aussi anarchiste et provocatrice que les grandes chaînes étaient jugées conformistes et réactionnaires. Cinq années de grands foutoirs, de manifs musclées en émetteur pirate, de soirées de beuveries en amours contrariées… et ce fut ma parenthèse enchantée.La projection à laquelle j’ai assisté était présenté par Michel Leclère et Félix Moati. Si je vous dis que parfois, je pars au cinéma en version kamikaze curieux, sans vraiment connaître tout du film que je vais voir, vous me croyez? J’ai lu le synopsis, le casting et vu l’affiche en dehors je ne connaissais rien de Télé Gaucho. J’ai beau détester les kinder surprise j’apprécie le concept aussi bien au cinéma qu’en littérature. J’aime découvrir une petite surprise sous l’emballage. Je me suis dit pourquoi pas, tentons l’expérience. Je suis sortie mitigée de le projection.
Genèse
Entre 1995 et 2000, Michel Leclerc faisait partie d’une chaine de télévision associative, Télé Bocal. Le principe était le même que Télé Gaucho, à savoir afficher une solidarité avec les mouvements sociaux et créer une proximité avec les habitants du quartier. Fort de cette expérience, il a voulu retranscrire l’esprit de groupe propre à cette organisation dans un long métrage.
Casting
Sara Forestier a déjà tourné avec la plupart des membres du casting de Télé Gaucho : Zinedine Soualem dans Chacun son cinéma, Eric Elmosnino dans Gainsbourg (Vie héroïque) et Emmanuelle Béart dans Un fil à la patte. De plus, c’est la deuxième fois qu’elle se trouve devant la caméra de Michel Leclerc après Le Nom des gens en 2010.