Posté par fdesbordes dans : ecrits (quand j'ai de l'inspiration),le 3eme roman - titre provisoire "Island voice" , trackback
Debout contre le mur tu m'attires à toi et nos lèvres fusionnent,
Debout contre le mur, je te sens délivrée et ouverte à la conquête,
Debout contre le mur nos cheveux s'éparpillent, se mélangent et s'étonnent,
Debout contre le mur nos corps se cherchent et nous restons muettes,
Debout contre le mur, happées par notre désir, instants insondables où nous nous envolons pour de bon dans l'infini majesté d'un avenir peuplé d'accroches-coeur.
Nos lèvres ont le goût du plaisir qui ne voudrait pas s'assagir, nos mains se frôlent et nos doigts s'agrippent pour ne plus se lâcher. S'être trouvées. Pour toujours à jamais. Ne plus pourvoir s'arrêter. S'étreindre et nos caresses qui ne peuvent s'éteindre. Nous désirer sous les peaux des jeans, minutes qui n'ont plus rien d'anodines. Ton bassin qui s'abandonne contre le mien. Nous désagréger sous l'assaut de notre attirance qu'on ne peut peut plus dompter. Ne plus pouvoir résister, de toute nos forces contre cette attraction insaisissable.
S'agripper, se vouloir, les secondes qui s'emballent, laisser tomber nos fringues et humer le parfum de nos peaux nues ensorcelées. Me fondre en toi et regarder tes yeux qui partent en vrille, tes pupilles se dilater, pénétrer cet endroit chaud et humide, et nous sentir non pas vides après mais immensément emplies de cette chaleur, le souffle du sirocco qui parsème nos chairs énivrées de frissons.
Le carillon qui sonne, le petit air que tu fredonnes, parenthèse enchantée, points de suspension...