The Transporter - The Series // Saison 1. Episodes 2 et 3. Prototype / A coeur ouvert.
Après nous avoir offert un pilote très mécanique et pas spécialement très bon (sauf pour ce qui est des scènes d'action qui sont globalement plus que réjouissantes), les deux épisodes suivant
prouvent eux aussi que finalement The Transporter n'est clairement pas une bonne série. J'ai certes bien apprécié quelques éléments, et notamment la course poursuite sur l'autoroute (qui m'a
rappelé Alerte Cobra) dans "Prototype" ou encore l'ami mécanicien de Frank qui chantonne le générique des Anges de Choc (encore dans "Prototype"). Je me demande même si The Transporter n'est
finalement pas une série allemande plutôt qu'une production française (enfin, co-production). Tout débute dans "Prototype" avec l'introduction d'une jeune femme, Juliette Dubois, seins nus,
incarnée par Delphine Chanéac. Il est certain que l'on verra plus tard l'utilité de ce personnage car la rencontre façon femme fatale était rigolote et assumée. C'est aussi ce que j'aime bien
dans The Transporter finalement, ce côté complètement décomplexé vis à vis des histoires. On ne se prend pas la tête et c'est bien mieux comme ça.
Même si au fond je regrette qu'il n'y ait pas de véritable nouveauté. Surtout quand je continue les comparaisons avec les séries allemandes. Je peux aussi citer Le Clown avec la bande de trois
(la femme, le mécanicien et le héros - Frank Martin -). Bref, là n'est pas le sujet. Durant "Prototype", Frank doit se rendre à part au Salon de l'Automobile afin de livrer le prototype d'un
moteur surpuissant. Un criminel, engagé par une compagnie pétrolière peu recommandable est bien évidemment sur ses traces. Cette intrigue va être couplée de l'apparition d'une toute nouvelle
femme qui sera du voyage elle aussi. Après la blonde du premier épisode, on voit clairement que le but de The Transporter est de nous offrir quelque chose pour les mirettes. Malheureusement, on
passe beaucoup trop de temps à bavasser dans la seconde partie de l'épisode et les scènes d'action qu'elle avait alors pu nous proposer tombent à plat. Je suis déçu car The Transporter pourrait
aller un peu plus loin et peut être se sentir moins frileuse vis à vis de la facilité et du scénario complètement navrant (car oui, il l'est navrant).
Malgré cela, ce qui est appréciable c'est qu'il n'y a pas de dialogues inutiles. La série enchaine alors les scènes d'action, les courses poursuites et puis l'humour (le fait que le criminel se fasse reprendre le coeur deux fois de suite par Frank était grandiose tout de même). Mais au fond, "A coeur ouvert" était vide. Ce n'est qu'un enchainement de scènes, rien de plus. C'est ce qu'il y a de plus dommage. Mais je vais tenter de me dire qu'il ne faudra surement pas plus attendre de la part de The Transporter, ce n'est pas une série "bonne" à proprement parler. Elle reste assez divertissante si l'on est peu regardant sur le scénario complètement débile. On est proche de la série allemande de RTL (chaine co-productrice de la série par ailleurs) que d'une série française adaptée de la saga de Luc Besson. D'ailleurs, je pense que la faute est due à ce dernier qui a lâché les droits de la franchise pour qu'une adaptation série soit faite sans qu'il est un droit de regard dessus. Avec les yeux de Besson, cela aurait surement été très différent. Et plus dans l'esprit de la très sympathique No Limit (première création de Luc Besson dans le monde des séries).
Note : 3.5/10 et 4.5/10. En bref, le divertissement est là mais la coquille vide aussi. L'action sauve le reste.