Il y a un sujet qui fait consensus parmi les économistes, les journalistes mais aussi l'ensemble de la classe politique : le pouvoir d'achat des français est trop faible pour assurer une reprise de la consommation et donc de la croissance. Nous savons tous qu'aujourd'hui, avec l'équivalent du Smic ou même de 1500 euros par mois, on ne peut plus vivre dignement, que ce soit pour se nourrir, se vêtir ou encore se loger.
Le problème, c'est que nous savons aussi qu'une augmentation généralisé du salaire minimum entraînera un alourdissement de notre coût du travail et donc une augmentation du nombre de chômeurs, frappant principalement celles ou ceux qui n'ont pas de qualification. Alors que faire ? Que décider ? Nous ne pouvons pas rester inactifs pour autant !
L'idéal serait que l'on refonde notre système de charges sociales pour le rendre dégressif. Autrement dit, plus une entreprise rendra à ses salariés en terme de salaires, moins elle paierait de charges. Ce dispositif pourrait concerner les PME en priorité. Aujourd'hui, une entreprise n'a pas vraiment d'incitation à jouer sur ce levier, puisque comme on l'a vu, les heures supplémentaires qui étaient exonérées ne le sont plus. Grâce à cette mesure, une entreprise qui augmenterait le salaire de ses salariés de cent euros paierait moins de charges en proportion. Le but serait que chaque salarié puisse disposere d'un salaire brut supérieur à 1500 euros par mois pour lui permettre de mieux joindre les deux bouts et même d'arrondir les fins de mois. On voit donc tous les avantages qu'elle pourrait avoir pour les salariés, sans pénaliser dans le même temps la compétitivité des entreprises !
Bien sûr, une telle mesure s'appliquerait pour les entreprises existantes : les nouvelles bénéficieront de charges sociales plafonnées à 15 %. Concernant les PME de manière générale, elles auront la possibilité de recourir à un voire deux emplois en CDI sans charges pendant cinq ans. Des mesures d'urgence complémentaires à celles évoquées précédemment visant à lutter de manière efficace contre le chômage, donc pour l'emploi.