Ce projet a été adopté en commission à l'Assemblée nationale. Laissons l'AFP nous dépeindre cette nouvelle offensive contre la famille, dont on se peut se demander ce qu'il en restera sur un plan administratif, légal et généalogique si ce projet devient loi :
"L'ordonnance abandonne les notions de filiation légitime et naturelle, et prévoit que la filiation maternelle sera établie par la désignation de la mère dans l'acte de naissance de l'enfant, qu'elle soit mariée ou non, sans qu'elle ait besoin de faire la démarche de reconnaissance.
Ce projet de loi a déjà été voté par le Sénat qui y a apporté plusieurs modification.
Les sénateurs ont décidé d'autoriser le changement de nom de famille des enfants nés avant le 1er janvier 2005 et encore mineurs à la date de ratification de l'ordonnance par une simple déclaration de leurs parents devant l'officier de l'état civil.Cette disposition concerne la possibilité ouverte aux parents par les réformes de 2002 et 2003 de donner à leurs enfants soit le nom du père, soit le nom de la mère, soit leurs deux noms accolés.
Le Sénat a également décidé de permettre au mari dont la présomption de paternité a été écartée de reconnaître l'enfant, plutôt que d'engager une action en justice.Le texte doit être examiné en séance publique par les députés le 8 avril".
Je n'ai pas pris le temps de lire ce projet de loi pour ne pas retarder la parution de cette information. Il serait très utile que des juristes catholiques l'analysent pour vérifier les conséquences si importantes d'une telle réforme sur la notion de famille, tant naturelle que catholique.
Lahire (Merci à CG qui nous a fait part "de cette nouvelle atteinte (avant les prochaines imminentes...) contre la famille")