Parenthood // Saison 4. Episode 11. What to my Wondering Eyes.
On pourrait surement parler de Jason Katims comme un faiseur de miracles. Le créateur de la série signait ici un épisode de Noël bouleversant et magique. Sans aucun doute le meilleur épisode de
Noël de l'année, cette réussite on la doit encore au réalisme de cette série qui parvient à nous remplir d'émotions. Et ce sera un tsunami d'émotions pour cet épisode. En plus de cela, il s'agit
du dernier de l'année, il fallait donc mettre le paquet pour que le téléspectateur fasse battre son coeur à l'unisson avec celui des personnages. Dans un premier temps grâce à quelques dialogues
ici et là qui vont être tout de suite touchants et mignons pour d'autre. Mais Parenthood n'en oublie pas pour autant de nous faire rire quand Crosby se retrouve débordé chez Kristina et Adam
alors qu'il doit s'occuper de Nora et Max. J'ai adoré la scène du chien qui lâche son boudin sur le tapis du salon. C'était quand même grandiose ce moment. J'ai beaucoup ri en tout cas. Mais Noël
est là, aussi bien avec son ambiance chaleureuse que son ambiance plus mélancolique. La série a toujours su équilibrer les divers tons qu'elle peut employer dans un épisode ce qui donne de
magnifiques choses comme cet épisode ci.
Kristina est tellement malade qu'elle doit se rendre à l'hôpital afin d'être soignée. Adam va rester auprès d'elle alors qu'elle pense que son heure est venue. La petite vidéo qu'elle a laissé
sur son ordinateur était l'un des moments les plus touchants que la série ait pu nous offrir. Une vraie preuve d'amour, sincère et belle. Mais Parenthood a un sens assez aiguisé de la mise en
scène ce qui rend le propos encore plus excellent. Je n'ai jamais envie d'arrêter de regarder une série familiale comme Parenthood. Monica Potter prouve une fois de plus tout son talent avec le
scénario de Jason Katims. Je pense que mon classement des meilleures actrices de l'année 2012 saura la récompenser à sa juste valeur. Il est des choses de la vie que l'on ne contrôle pas et
justement, c'est aussi ce que j'aime dans Parenthood. Alors que dans Brothers & Sisters le cancer avait été traité sans grosse prise de risque, là on ne sait pas du tout ce que l'avenir nous
réserve. Le personnage pourrait très bien nous quitter sans même que l'on ne puisse s'en rendre compte.
On avait déjà pu le voir dans le magnifique épisode de Thanksgiving de la seconde saison (qui restera dans les annales de la série à mes yeux). Jason Katims est un vrai roi, sa manière d'écrire
les choses est unique. Je pense également à la scène entre Jasmine et Crosby où elle lui demande s'il ne veut pas avoir un deuxième enfant. Au delà du fait que l'épisode est particulièrement
touchant vis à vis de Kristina on tente d'ajouter une lueur d'espoir bienvenue. Mais ce n'est pas nécessairement le cas autour du couple tumultueux entre Amber et Ryan. Ce dernier, complètement
bourré, ne sait pas encore comment s'y prendre dans sa relation avec Amber. Petit à petit Parenthood tente de construire quelque chose avec ces personnages que je trouve d'assez remarquable
finalement. Je n'en demande jamais autant de la part de la série car même peu me suffit amplement mais elle est tellement généreuse que finalement… on se laisse porter. Je suis cependant bien
plus réservé à vis à vis de Sarah et de Hank. Leur relation va enfin finir au lit mais j'aime tellement le couple Sarah et Mark que je pleure déjà en silence cette tromperie vache.
Note : 10/10. En bref, Jason Katims incarne l'esprit de Noël avec beaucoup de malice. Excellent et brillant.