Quoi ?
Promenons-nous au musée du quai Branly ou musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. Ce grand ensemble architectural offre une surface de 40 600 m².
Qui ?
Ce projet ambitieux, porté par Jacques Chirac et réalisé par l'architecte Jean Nouvel, a été inauguré le 20 juin 2006.
Où?
Le musée du quai Branly est situé quai Branly dans le 7ème arrondissement de Paris, au pied de la Tour Eiffel.
Comment?
Le bâtiment ressemble à une longue passerelle qui épouse la douce courbure de la Seine et s’étend au milieu des arbres. Tout est fluide, transparent, chaleureux et mystérieux. Au cinquième niveau, une large terrasse dévoile Paris et la tour Eiffel sous un nouvel angle.
Le musée se compose de quatre édifices.
1 - bâtiment Musée, 2 - bâtiment Branly, 3 - bâtiment Auvent et 4 - bâtiment Université.
Le premier, « le bâtiment musée », développé sur cinq niveaux constitue le cœur du projet. Jean Nouvel a imaginé ce bâtiment sur pilotis. A l'intérieur, chaque cube de couleur est dédié à une culture en particulier. Sorte de cabinets de curiosités, ils abriteront des pièces particulièrement rares ou précieuses.
La façade entre les cubes est couverte d'un film représentant une végétation dense de pays tropicaux. A l'intérieur, son "effet vitrail" offre une ambiance protégée.
Le second, « le bâtiment Branly », abrite les services administratifs. Il est adossé à un immeuble haussmannien dont la façade est recouverte par plus de 150 variétés de plantes. Ce mur végétal est signé du botaniste Patrick Blanc.
Entre les deux, « le bâtiment Auvent -ou Samouraï-» , relié à chaque bâtiment par des passerelles transparentes, abrite la médiathèque, le salon de lecture, et une salle de consultation des fonds spéciaux.
Le quatrième et dernier bâtiment, « le bâtiment de l’Université », est consacré aux ateliers de restauration où les œuvres transiteront avant d’être exposées, conservées ou restituées aux pays d’origine qui les avaient auparavant confiées. Sa façade, de verre et pierres, lui donne un aspect tout particulier. Pour les fresques des plafonds, Jean Nouvel a travaillé en collaboration avec huit artistes aborigènes australiens pour apporter à ses couloirs une petite note ethnique qui invite au voyage.
Pour passer de l'entrée du musée aux collections exposées, le visiteur emprunte une rampe animée de projections. Les couleurs chaudes de la galerie sont en contraste avec le hall et l'espace d'exposition blancs. Le visiteur passe ainsi d'une ambiance à l'autre, empruntant des chemins disposés de façon apparemment aléatoire et devient à son tour explorateur.
L'ensemble du musée surplombe un jardin de 18 000 m² conçu par l'architecte-paysagiste Gilles Clément. Le jardin a été pensé comme un écrin de végétation indisciplinée. Il est composé de sentiers de bassins propices à la rêverie. Ce jardin protège le musée des rumeurs de la ville.
Notre petite visite est maintenant terminée... Et si ce week-end on allait y flâner ?