Maya

Publié le 11 décembre 2012 par Massolia

Il n’est pas question d’évoquer le dernier survivant. D’ailleurs, par définition, personne ne le verra. Beaucoup d’entre nous
avons entendu parler de la prophétie maya. Cette civilisation était principalement connue pour ses avancées dans les domaines
de l’écriture, de l’art, de l’architecture, de l’agriculture, des mathématiques et de l’astronomie. Au jour d’aujourd’hui,
dans un effort inconscient de déjouer la prophétie ou autre effort, il continue de paraître, régulièrement, soit un article,
soit un livre, permettant de mieux cerner la portée de cette hypothèse, ou de la nier. Le mayanisme et d’autres courants du
New Age, parmi lesquelles les mouvances millénaristes, prédisent des changements radicaux voire la fin du monde pour 2012 en
se basant sur le Tzolk’in, la situant généralement plus précisément le 21 décembre. Ces dates correspondraient à la fin d’un cycle du calendrier maya et marqueraient, selon les partisans de la théorie, un changement dans la conscience mondiale et le
début d’un nouvel âge. D’ici là, profitons de la vie!

Une certaine tradition musulmane évoque aussi une catégorisation en petits et grands signes de la fin du monde. Une partie
des petits signes serait déjà visible…dont notamment le renforcement de l’urbanisation. Dans le même registre, selon la
phrase attribuée communément à Einstein, sans les abeilles, il ne resterait que peu de temps à vivre pour l’Homme. Et c’est là le coeur du sujet, il est certes, à l’échelle mondiale, question d’une forte mortalité des abeilles, depuis quelques années. Les experts confirment qu’il s’agit de prémisses dangereuses pour la préservation de la biodiversité. En effet, 80% des plantes à fleurs sont pollinisées par l’animal et les abeilles sont considérées comme les meilleurs pollinisateurs.C’est la combinaison des pathologies (virus, maladies et parasites), des pesticides et de l’appauvrissement de leurs ressources alimentaires qui cause leur perte avant qu’elles n’aient eu le temps de s’adapter. Je voudrais rendre ici hommage à « la plus belle des abeilles »

Si les abeilles ont un rôle si important dans notre écosystème global, alors il est important que dans leurs efforts de mieux vivre, les décideurs puissent valoriser l’apiculture comme activité permettant un meilleur développement social et humain à travers les mécanismes de promotion des activités génératrices de revenus.