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Gros, gros Monday Night sur papier. Sauf que dans les faits, une équipe a oublié de se présenter!
Texans 14 Patriots 42
Après une entrée en matière bien peinarde des Texans, Wes Welker réalise un bon retour de botté de dégagement pour amener les siens à mi-terrain. Les Texans semblent sortir du terrain sur un 3e jeu qui est annulé par une pénalité méritée. Ensuite, ils provoquent l’échappée de Ridley à la porte des buts, mais Kareem Jackson démontre ses mains de joueur défensif en étant incapable de recouvrir. Breaking News : Si vous donnez 3 chances aux Patriots sur la même série offensive, ils vont vous passez sur le corps. C’est ce qu’ils font et Hernandez complète le travail sur une passe de Brady. 7-0 Patriots.
Houston remonte le terrain, mais la passe de Schaub en double couverture vers la zone de buts est interceptée par Devin McCourty. Quelques jeux plus tard, Brady a rejoint Lloyd dans la zone de buts et c’est 14-0. Si quelqu’un peut dire à la défensive des Texans que le match est commencé, ce serait apprécié!
Schaub échappe ensuite la roche sous la pression du gros Wilfork. Houston conserve la possession, mais doit dégager pour mettre un terme au premier quart.
Oh que j’ai l’impression que les Texans sont en train de nous faire une autre choke job en Primetime, comme contre les Packers plus tôt cette année. N’oublions pas que pendant 5 ans, cette équipe s’est spécialisée à s’effondrer chaque fois qu’elle le pouvait. Un tel DNA ne s’efface pas si facilement il faut croire!
Je confirme le chokage. Les Pats retraversent le terrain une main dans le dos et les Texans réussissent à oublier de couvrir Aaron Hernandez sur le jeu décisif. Brady est ridiculement précis, mais on dirait qu’il joue contre une défensive d’école secondaire. 21-0 Pats
Dans la catégorie WTF, Josh McDaniels serait sérieusement considéré pour un poste d’entraîneur-chef. Mike Florio de Pro Football Talk l’envoie à Cleveland. Ridicule. McDaniels n’a jamais rien fait de bon loin de son mentor Belichick et n’a démontré qu’arrogance et incompétence comme grand boss des lignes de côté. Mais bon, il y a des raisons pourquoi les Browns sont les Browns!
Finalement, peut être que le Jets-Titans de la semaine prochaine sera un meilleur match que celui-ci. Qui l’eut cru!
Yé, la défensive des Texans arrête l’attaque des Pats. Petite victoire par petite victoire!! L’espoir est de courte durée, puisque l’offensive des têtes de vaches gaspille un temps d’arrêt pour rater un 4e essai lorsque Walker échappe une passe facile pour redonner le ballon à l’empire du mal. Afin que leur misérabilisme ne fasse aucun doute, les Texans nous referont le coup une autre fois avant la fin de la demie. Ils retraitent au vestiaire en retard de 21 points.
Comme pause de la mi-temps, je vous propose cette savante biographie de Bill Belichick gracieuseté de nos amis de South Park! Avec tout mon amour aux partisans des Pats ;-), qui ont bien d’autres raisons de sourire de toute façon!
Nouvelle demie, nouveau touché pour les Pats. Brady largue la bombe vers Stallworth qui se défait des défenseurs des Texans avec la même facilité déconcertante qu’on voit depuis le début de la soirée. Le vétéran démontre de nouveau sa vitesse et marque sur une passe et course de 63 verges. 28-0
Touché Texans, touché Texans, touché Texans!!! Wow, on tue la une, Houston a réussi à aligner plusieurs jeux offensifs en ligne et ils complètent le travail. Arian Foster franchi la verge le séparant de la zone de buts et c’est 28-7. Sortez vos Rally Monkeys!!
Ben non, oubliez ça. Brady continue de se moquer de la défensive des Texans, cette fois avec l’aide de Julian Elderman. Celui-ci brise un plaqué, puis un autre, transformant ce qui aurait dû être une perte en un gain appréciable. JJ Watt le rejoint finalement et lui fait perdre le ballon d’un violent coup de poing, sauf que la roche va directement dans les bras de Brandon Lloyd qui se trouvait justement à faire ses sudokus dans la zone de buts. TD Pats. 35-7
Question au contractuel qui déblaie la cour du voisin. Je sais que vous aviez hâte de ressortir vos jouets, mais étais-ce nécessaire de venir déblayer la cour, full lumières, full bruit, à 5h30 ce matin? Il est tombé 3 centimètres à Drummondville gros max et la pluie a déjà tout fait disparaître. Come on Man!
La Nouvelle-Angleterre poursuit son pique-nique sur la possession suivante, cette fois en revenant dominer au sol. Stevan Ridley se farci quelques longues courses dont celle de 14 verges qui se termine dans la zone des buts. « It’s a blowout » s’écrit Mike Tirico. Observateur le monsieur quand même! 42-7
Fans des Texans, voici un beau reportage rose-nanane sur le DE tout étoile JJ Watt et le beau geste qu’il pose envers une famille décimée de la région de Houston. C’est le mieux que je peux faire pour vanter un Texan ce soir! N’empêche qu’un peu de positif sur un joueur de football après des semaines de nouvelles pourries, ça fait du bien non? Et bon, lorsque Watt se fera prendre pour consommation de stéroïdes, vous vous rappellerez au moins qu’il peut aussi être un bon gars!
TJ Yates (remember him) et Ryan Mallett sautent sur le terrain. Dans une soirée où ils ont été lamentablement humiliés, les Texans remportent au moins la bataille des QB substituts lorsque Yates profite d’une interception de Mallett pour inscrire le second touché du Houston.
J’entends souvent dire que les Texans n’ont aucune faiblesse. Sur papier c’est vrai, mais ce soir, vous l’avez vu leur faiblesse. Ce club-là n’est pas encore prêt à jouer dans la cour des grands. Ils n’ont perdu que 2 fois, mais la constante est que ce furent 2 volées, contre des adversaires de premier plan dans des matchs télévisés aux heures de grande écoute. Ils sont mieux d’apprendre vite s’ils veulent veiller tard en séries. De l’autre côté, il faut être impressionnés par les Patriots. Ils ont dominé toutes les phases du jeu et s’ils reproduisent une telle performance la semaine prochaine contre les Niners, il faudra les remettre en haut de la liste des favoris pour le Lombardi.
Les dernières réflexions :
Pénible à regarder : Votre humble serviteur a passé le week-end à Québec, incluant dimanche PM pour un rassemblement avec des vieux chums, dont certains partisans des Cowboys. Nous avons regardé le duel Dallas-Cincinnati. Quelle mauvaise idée! Mon équipe fut misérable et a pleinement méritée sa défaite contre des Cowboys nettement inférieurs. Au moins 5 échappées (qui auraient tous converti des 3e essais) en attaque, 2 interceptions faciles ratées sur les poussées payantes des Boys au 4e quart, incapacité à profiter du crétinisme de Rob Ryan, après un mois de bon football, les Bungles étaient de retour. Oui Dallas est revenu et mérite du respect pour ça, surtout dans les circonstances difficiles qu’on connaît, mais America’s Team n’a pas gagné ce match : Cincinnati leur a donné. Au moins, ce ne fut pas plus reluisant à Pittsburgh où les noirs ont jaune ont laissé filer un 3e match en 4 sorties en s’inclinant contre les pauvres Chargers. Là aussi, les passes échappées furent l’histoire du match, en plus évidemment de cette latérale bizarre complètement manquée par Antonio Brown dans la zone de buts. Steelers et Bengals devaient se disputer le dernier laissez-passer dans l’AFC, mais si leur tenue de ce week-end est indicative de ce qui s’en vient, d’autres formations pourraient en profiter.
Et voici les Jets?!?! : Vous cherchez encore des preuves que la fin du monde prédite par les Mayas s’en vient? Regardez qui s’invite dans la course aux séries. Eh oui, le freak show de la ligue, the New York Jets! Grâce à d’inspirants triomphes de 7-6 contre l’Arizone et 17-10 contre les Jags, gang Green ne pointe qu’à un match derrière les Bengals et les Steelers avec une fiche de 6-7. Autre bon point pour eux, leur calendrier restant (@ Tenn, vs SD, @ Buff) leur offre une chance réelle de remporter leur 3 derniers rendez-vous ce qui les amènerait à 9-7. Ils n’ont pas le bris contre les Steelers qui les ont battu plus tôt cette saison, mais si les 2 clubs de l’AFC Nord s’effondrent, préparez le pop corn, nous pourrions voir les Jets en séries! Dans tout le vaudeville se produisant dans la grosse pomme, il faut féliciter la défensive verte, 8e au global et 3e contre la passe, tout cela sans Darelle Revis.
Parlant des Jets, deux morceaux de robots au président d’ESPN qui a demandé à ses troupes de relaxer un peu la couverture 24/7 de Tim Tebow. Ne reste plus qu’à convaincre les 75 autres médias qui couvrent le Jesusback à temps plein de faire la même chose et nous devrions avoir la paix!
Adrian Peterson la bête : Je ne sais pas si nous prenons pleinement conscience de l’incroyable exploit qu’est en train d’accomplir Adrian Peterson. Voici un gars qui ne devait pas jouer cette saison et que plusieurs étaient prêts à enterrer, disant que ses meilleurs jours étaient derrière lui. Et bien non finalement. Ce dimanche, il a poursuivi son travail de sape, pulvérisant les Bears qui pourtant (comme tous les adversaires des Vikes) alignaient 8 joueurs dans la boîte pour tenter de l’empêcher de courir. Les 7 dernières performances d’AP vont comme suit : 153, 123, 182, 171, 108, 210 et 154 verges au sol, pour une ronflante moyenne de 157 verges par match! A ce rythme, il fracassera la mythique marque des 2000 verges et ira même flirter avec le record absolu de 2105 verges d’Eric Dickerson. Les prochaines défensives qu’il affrontera ne sont pas reconnues pour leur permissivité au sol, mais les Bears non plus ne l’étaient pas et ça n’a pas arrêté Purple Jesus. Plus important, il maintien les siens en vie dans la course aux séries de la NFC, permettant aux mauves de remporter des victoires malgré des prestations de moins de 100 verges par la passe de son quart-arrière. Chose certaine, les doutes sont maintenant dissipés et Peterson est incontestablement le meilleur RB du football.