Peillon demeure décidément impayable : qui espère-t-il convaincre avec ses promesses d'allongement du temps de travail pour recruter de nouveaux enseignants ?
En dépit de la crise, qui va être assez bête pour consacrer 5 années d'études avec pour but de pratiquer un métier déconsidéré ? Plus grand monde, évidemment.
Il y aurait un moyen simple de regonfler les effectifs, mais Peillon n'aura pas l'audace de s'y résoudre : la pompeuse masterisation est depuis sa mise en place la poudre aux yeux qui a fichu le feu à l'Éducation Nationale.
Bac+3, c'était largement suffisant pour des enseignants de primaire et de collège. Avec l'année de stage et le concours, cela faisait un bac+5 au final, au demeurant.
Les pédagogos européanistes béats de tout poil, que l'on trouve aussi bien à gauche qu'à droite, ont voulu bêler en choeur une fois de plus, mais cette fois, ces cons ont cassé la machine avec leur masterisartion à la noix.
Bref, Vincent Peillon, si vous voulez vraiment recruter des enseignants, revenez à bac+3. Cela coule de source, mais vous ne le ferez pas, parce qu'au fond, vous êtes un pédagogo vous aussi.