Critiques Séries : Homeland. Saison 2. Episode 11. The Motherf—ker with a Turban.

Publié le 10 décembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Homeland // Saison 2. Episode 11. The Motherf—ker with a Turban.


Avant dernier épisode de la seconde saison de Homeland, "In Memoriam" tente de clôturer une bonne partie de la saison en éliminant quelques idées de l'équation. Je pense notamment à Abu Nazir. A la fin de l'épisode précédent, Carrie était retourné sur les lieux de son enlèvement afin d'aller récupérer Abu Nazir qui était encore là bas. J'ai trouvé ça assez sympathique, prouvant encore une fois que Carrie ne respecte pas les ordres. Mais ce qui est d'autant plus excellent c'est que Abu Nazir est assassiné à la fin de cet épisode. Je ne m'y attendais pas du tout même si c'était une issue logique étant donné que le personnage était assez présent dans la saison par rapport à la précédente. Et puis Homeland ne pouvait pas traiter de l'histoire de se personnage trop longtemps au risque de lasser les téléspectateurs. Le choix est fait et il est bon. Cela aurait pu arriver dans le dernier épisode de la saison, sans grande surprise mais la série prend le risque de devoir raconter autre chose dans son dernier épisode. Un choix judicieux là aussi. En tout cas, je n'ai pas grand chose à redire sur cet épisode puisque j'ai trouvé son rythme assez bien tenu du début à la fin, notamment quand Carrie se retrouve à la poursuite d'Abu Nazir.
C'était une partie de l'épisode assez amusante et l'on ne perd clairement pas de temps pour mettre tout en place. La grande question était de savoir comment ils allaient faire pour justifier que Brody a sauvé la vie de Carrie en tuant le vice Président américain ? Carrie est gentille et prévoyante et fait en sorte de sauver la peau de Brody encore une fois. J'aime bien cette complicité qu'il y a chez ces deux personnages. Cela en devient presque pervers maintenant qu'ils sont des complices de meurtre (et pas que d'un petit meurtre). Le coup de la taupe reste encore un assez gros poids de cette seconde saison. Je ne sais pas vraiment qui pourrait l'être même si Saul semble le personnage le plus adéquat et logique. En effet, ce qui me fait douter de lui c'est qu'il a des drames personnels qui auraient très bien pu le conduire à se convertir lui aussi. Mais bizarrement je trouve ça trop facile que ce soit Saul. C'est presque le suspect désigné (notamment quand on l'emmène passer le test du polygraphe qui n'est pas là pour ça - même si j'aurais préféré que ce soit le cas -).
Le but est donc d'éloigner Saul alors que le directeur de la CIA prépare un raid sur Brody (l'assassiner tout simplement). Bizarrement, je ne sais pas trop où la série veut aller. Cela ressemble à une impasse d'un côté mais d'un autre, la scène finale nous fait comprendre que Carrie sera celle qui va pouvoir le sauver. Maintenant qu'Abu Nazir est mort, Body et Carrie semblent pouvoir vivre leur amour. J'ai trouvé touchante la scène entre Brody et Jess. Cette séparation se fait en bons termes et chacun est compréhensif. En même temps, Jess a vécu avec Mike de son côté pendant que Brody était encore porté disparu et puis Brody de son côté a perdu complètement son envie d'être avec Jess. Plusieurs facteurs ont fait qu'il n'est plus fait pour elle. Mais pour Carrie. Cette dernière était également très touchante dans cet épisode. Elle perd presque pied. Prouvant ainsi que Claire Danes est toujours une actrice formidable et qu'elle donne à Homeland quelque chose que les autres n'ont pas. C'est son charisme, son charme naturel, son petit plus qui font qu'elle est l'atout de la série.
Certes, Damian Lewis et le reste ne déméritent pas mais c'est tout de même Claire Danes qui tire la série vers le haut. La crise de nerf de Dana vis à vis de son père, incapable d'être un bon père. Surtout quand elle prend en comparaison Mike. Une scène qui tente de nous avoir mais qui n'était malheureusement pas excellente. Le problème vient du fait que l'actrice n'était pas très crédible. Malheureusement.
Note : 7.5/10. En bref, un bon épisode de Homeland, encore une fois centré sur le talent de son casting.