Chanson à la une - Actuelles IV, par Abd al Malik

Publié le 10 décembre 2012 par Podcastjournal @Podcast_Journal
PLAN DU SITE Abonnez-vous à nos flux par rubriques! A l’occasion du 10 décembre, jour anniversaire de la "Déclaration Universelle des Droits de l’Homme", Amnesty International sensibilise le grand public à se joindre au Marathon des signatures. Ce jour est le point d’orgue de l’événement mondial du mouvement. Ce Marathon des signatures, organisée dans 80 pays et pas moins de 200 villes en France, se déroule du 7 au 16 décembre.
D'autres artistes ont choisi de s'engager en musique comme Moriarty, Christine Salem, Milk Coffee & Sugar et Leeroy. Pour sa part, Abd Al Malik slameur, rappeur, compositeur et écrivain français a déclaré ne pas avoir voulu s'attacher à une histoire en particulier dans sa chanson: "D'une certaine manière, cela aurait signifié que je hiérarchisais les violations. L'écriture doit prendre de la hauteur et non pas se focaliser sur un cas précis, parce que ça nous concerne tous finalement. M'engager auprès d'Amnesty, ça part de ma conception du métier d'artiste. Se mettre en avant, dire des choses, d'emblée on est responsabilisé. On fait ça pour nous, mais aussi parce qu'en fait, on a mal aux autres". L'association rappelle: "En 2013, il nous faut agir et nous engager plus encore pour que tous les êtres humains jouissent de leur dignité et de leur liberté" et appelle comme chaque 10 décembre "à la nuit des bougies de la liberté" en allumant une bougie en signe de solidarité avec les victimes de violations des droits humains dans le monde. Des milliers de bougies brilleront ainsi derrière nos fenêtres, une tradition qu'Amnesty International perpétue depuis le 10 décembre 1961.

J'aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l'aube naissante,
La promesse de tous les lendemains qui chantent en chœur,
J'aimerais tant dire c'est bientôt fini à toi qui hurle à la lune ta souffrance,
La tendresse de tous ceux qui n'ont d'œil que celui du cœur.

Des gens qui perdent lentement leur avenir à force de se tuer au labeur,
Des gens qui payent comptant ce que d'autres ont commis comme erreur,
Des gens qui pleurent leurs rêves tués au grand jour, recroquevillés dans l'obscure du regret,
Des gens qui en ayant assez de mourir à petit feu en viennent à s'immoler.

Et ces: "Papiers monsieur s'il vous plaît" incessants,
Et c'est l'irrespect de l'humanité des gens qui ne sont pas blancs,
Et c'est le regard qu'on ne porte même plus à notre semblable,
Et c'est la dignité même qui devient une valeur jetable.

J'aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l'aube naissante,
La promesse de tous les lendemains qui chantent en chœur,
J'aimerais tant dire c'est bientôt fini à toi qui hurle à la lune ta souffrance,
La tendresse de tous ceux qui n'ont d'œil que celui du cœur.

Des gens qui sont considérés plus petits que d'autres,
Des gens qui finissent par se croire plus petits que d'autres,
Des gens que l'on a rendus invisible à force de dénigrer,
Des gens qui ont rendu leur âme même en vie à force d'être insulté.

Et ces gens qui meurent par temps de grand froid,
Et c'est l'indifférence qui fait mourir de ne plus croire,
Et ces gens qui vendent leur corps pour vivre,
Et c'est l'existence qu'ils nous vendent qui nous brise.

J'aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l'aube naissante,
La promesse de tous les lendemains qui chantent en chœur,
J'aimerais tant dire c'est bientôt fini à toi qui hurles à la lune ta souffrance,
La tendresse de tous ceux qui n'ont d'œil que celui du cœur.

Des gens qui perdent lentement leur avenir à force de se tuer au labeur,
Des gens qui payent comptant ce que d'autres ont commis comme erreur,
Des gens qui pleurent leurs rêves tués au grand jour, recroquevillés dans l'obscure du regret,
Des gens qui ayant assez de mourir à petit feu en viennent à s'immoler.

Et ces: "Papiers monsieur s'il vous plaît" incessants,
Et c'est l'irrespect de l'humanité des gens qui ne sont pas blancs,
Et c'est le regard qu'on ne porte même plus à notre semblable,
Et c'est la dignité même qui devient une valeur jetable.

J'aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l'aube naissante,
La promesse de tous les lendemains qui chantent en chœur,
J'aimerais tant dire c'est bientôt fini à toi qui hurles à la lune ta souffrance,
La tendresse de tous ceux qui n'ont d'œil que celui du cœur.

J'aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l'aube naissante, le langage de l'aube naissante...
Mais, mais avoir la conscience toujours au-dessus de l'appartenance


Les paroles des chansons sont la propriété de leurs auteurs. Leur commercialisation est interdite.

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