Vers 15H25 GMT, le Dow Jones Industrial Average s’appréciait de 20,16 points à 13.175,29 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 8,41 points à 2.986,452 points.
L’indice élargi Standard and Poor’s 500 grignotait 0,01% (+0,19 point) à 1.418,26 points.
Le marché américain des actions a ouvert « sous pression, alors que l’instabilité de la situation politique en Italie faisait ressurgir les craintes sur la crise de la dette dans les pays périphériques de la zone euro », ont noté les experts de Charles Schwab.
En effet, le président du conseil italien Mario Monti, qui est perçu par les marchés comme un gage de stabilité pour la troisième puissance économique de la zone euro, a annoncé sa démission imminente.
Ce coup de théâtre intervient alors que la région parvenait tout juste à se stabiliser et à regagner la confiance des investisseurs.
Cependant, le marché trouvait du soutien auprès de l’Asie, où la Chine a publié des indicateurs économiques relativement favorables, selon le site d’analyse financière Briefing.com, qui citait un bond de la production industrielle en Chine, en dépit de mauvais chiffres de son commerce extérieur.
Aux Etats-Unis, les risques présentés par la menace d’un « mur budgétaire » risquant de faire replonger l’économie américaine en récession faute d’accord politique entre les camps républicain et démocrate d’ici la fin de l’année, « restait au centre de l’attention des marchés », ont relevé les experts de Wells Fargo.
Les discussions, au moins officiellement, sont au point mort entre Barack Obama et John Boehner, le chef de file des républicains à la Chambre des représentants, qui négocie seul avec le président. Les deux hommes se sont rencontrés dimanche à la Maison Blanche.
Le géant de la restauration rapide McDonald’s soutenait également l’indice Dow Jones, dont il est membre, s’appréciant de 0,97% à 89,34 dollars, dopé par l’annonce d’une hausse de ses ventes comparable au mois de novembre, après une baisse le mois précédent.
Le titre du géant technologique Apple poursuivait quant à lui sa chute, et abandonnait 0,79% à 529,01 dollars, après avoir perdu environ 9% de sa valeur en Bourse la semaine passée. L’action était notamment pénalisée par une baisse de son estimation de prix par les analystes de Jefferies.
Dans le même secteur, le site internet spécialiste des bonnes affaires Groupon, qui s’était envolé de près de 23% vendredi sur des rumeurs d’un éventuel rachat par le géant internet américain Google, baissait de 5,76% à 4,41% alors que certains analystes doutaient d’une telle opération.
« Nous ne voyons aucune justification à de telles rumeurs », a ainsi noté Ken Sena, de Evercore Parters. Alors que la presse a récemment spéculé sur son éviction, le directeur général et co-fondateur du groupe en difficultés, Andrew Mason, doit s’exprimer publiquement mardi dans le cadre d’une conférence à San Francisco.
Dans l’aéronautique, le fabricant d’automatismes et d’équipements aéronautiques Honeywell qui a annoncé lundi son intention d’acheter la société informatique Intermec pour environ 600 millions de dollars, reculait de 0,31% à 61,78 dollars.
Dans le secteur des assurances, AIG qui a annoncé dimanche qu’il allait céder sa filiale de location d’avions ILFC à un groupe d’investisseurs chinois, reculait de 1,67% à 33,56 dollars. AIG avait également indiqué vendredi qu’il estimait à environ 1,3 milliard de dollars ses pertes après impôts liées à l’ouragan Sandy.
Le marché obligataire montait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans baissait à 1,613% contre 1,627% vendredi, et celui à 30 ans à 2,798% contre 2,814%.
source : AFP