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Bonjour, une fois n'est pas coutume, je viens vous parler de mes projets. Il se trouve, mais certains le savent déjà, que je me prends parfois pour un auteur. Or, en tant que tel et bénéficiant d'une certainement lisibilité sur le Net grâce à ce blog (vous êtes plusieurs milliers à le fréquenter quotidiennement, je n'ai pas les chiffres exacts mais je m'en doute au vu de la qualité des intervenants), je me suis dit "pourquoi ne pas utiliser ce moyen pour me faire connaître ?".
Je viens donc de pondre un scénario destiné au cinéma et qui, selon moi, à de grandes chances de faire un nombre important d'entrées (et peut-être même de battre des records, qui sait ?). Je vous le livre comme ça. Brut de décoffrage comme on dit. Alors si par hasard, un producteur Hollywoodien vient à passer par là (ou Luc Besson à la rigueur), qu'il n'hésite surtout pas à me contacter. Nous négocierons ensemble (âprement comme il se doit).
« Le monstre de la plateforme pétrolière ». Un groupe d’étudiants décide de partir au large de la mer Baltique afin d’effectuer un stage de survie en milieu marin. Equipés de combinaisons en néoprène transparent, les deux filles du groupe passent leur temps à comparer les capacités reproductrices des trois garçons en présence. Pris dans une tempête, leur canot pneumatique prend l’eau. Heureusement pour eux, une plateforme pétrolière, qui n’est indiquée sur aucune carte, apparaît au loin. Elle semble toute droit sortie d’une fracture spatio-temporelle. Après plusieurs heures de lutte acharnée contre les éléments, les cinq amis parviennent enfin à atteindre cette planche de salut inespérée (même si un des garçons est mort durant le trajet, ce qui permet, au-delà des scènes de souffrance physique et morale, de rétablir un certain équilibre entre le nombre de garçons et de filles et d’ouvrir ainsi des perspectives intéressantes en terme d’audience, notamment du simple fait que les combinaisons en néoprène transparent des deux filles n’ont pas résistées aux intempéries et qu’elles se retrouvent dorénavant nues). La plateforme pétrolière se révèle rapidement avoir été construite sur un ancien cimetière indien. Des êtres filiformes hantent le bastingage. On aperçoit même un chien aux crocs démesurés. Priscilla, fille d’un riche avocat d’affaires New-Yorkais, tente de joindre son père sur son portable afin qu’il leur envoie des secours malheureusement le réseau ne passe pas. L’angoisse est à son comble. Tandis que Kevin et Vanessa tente de se réconforter dans une cabine désaffectée aux murs tapissés de photographies de victimes d’un tueur en série – ancien membre d’équipage du Titanic et grand spécialiste du maniement du pic à glace – Steven essaie de mettre les moteurs en marche. Sans succès. La situation est de plus en plus désespérée. « Je crois que j’ai entendu un bruit » susurre Vanessa à Kevin alors qu’un orgasme à répétition lui secoue le bas-ventre. Il s’agit d’un monstre des profondeurs réveillé par le bruit des turbines que Steven a enfin réussi à mettre en route. Le monstre – sorte de calamar géant aux yeux microscopiques et injectés de sang – fond sur sa proie. Priscilla, en l’occurrence, qui, faute de mieux, venait de décider de prendre un bain de soleil, allongée sur le pont avant. Elle est déchiquetée à grands renforts d’effets spéciaux, sous le regard impuissant de Kevin et Vanessa qui venaient de refaire surface, le corps couvert de sueur. Steven les rejoint. Il tient un harpon entre ses mains. La folie s’est emparée de lui. Il les transperce à tour de rôle en poussant de grands cris habités. Le voilà seul face au monstre. Le combat final peut commencer. Steven lance son harpon mais rate sa cible. Le monstre, la bouche encore pleine de Priscilla, se tourne vers lui. On sent dans son regard qu’il ne va en faire qu’une bouchée. Steven recule, tente de trouver de nouveaux projectiles affûtés à lui lancer. Ses doigts se referment sur la poignée d’un extincteur à poudre. Il arrose le monstre qui se gausse de cette attaque sans conséquence pour lui. Une course-poursuite s’engage alors à travers toute la plateforme pétrolière. Au détour d’un couloir, Steven découvre, cachée sous une montée d’escaliers, une petite fille aux pouvoirs parapsychologiques (elle est albinos et peut à peine parler). Il la prend et la jette au monstre qui s’empresse de la dévorer. Tout à coup, venu de l’extérieur, un grand bruit envahi l’espace. Se sont les forces spéciales d’intervention Norvégiennes. Alertées par un signal émis par la balise de détresse de la plateforme (lancé plusieurs dizaines années auparavant), ils viennent voir ce qui se passe. Steven leur fait de grands signes auxquels ils répondent amicalement. Steven pense qu’il est enfin sorti d’affaire mais le monstre apparaît derrière lui, faisant ainsi fuir les hélicoptères. Dépité, Steven se jette sur le monstre. Il le mord aux tentacules et essaie de l’envoyer par-dessus bord. Mais le monstre est plus fort que lui. Il lui arrache un bras et une partie de la tête. Mais Steven est plein de ressources, il se relève et fait claquer ses doigts. « Ah ouais, tu le prends comme ça » dit-il en fixant le monstre dans les yeux. Le monstre comprend alors que la chance a tourné. Steven est dorénavant le plus fort. Armé de son seul courage, il hurle sa passion pour la vie. D’un geste souple, il parvient à déstabiliser le monstre qui tombe en arrière et s’empale sur un vérin hydraulique. La partie est gagnée. Il ne reste plus à Steven qu’à se retrousser les manches et à ramer. L’Amérique est au bout de ses pagaies.
Sortie prévue à l’Automne 2012 (enfin, si on trouve les financements).
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu
LES COMMENTAIRES (6)
posté le 12 octobre à 11:49
J'ai ri en lisant : " Alors si par hasard, un producteur Hollywoodien vient à passer par là (ou Luc Besson à la rigueur), qu'il n'hésite surtout pas à me contacter. Nous négocierons ensemble (âprement comme il se doit). "
Ton scénario est aussi nul que n'importe quel autre film hollywoodien.
posté le 08 février à 10:45
Slt j'anonca atous les acheteur que j'ai un scenario de film de combat a vender tous ceux qui sont intereser de me contacter par mon adresse mail [email protected] je l'assure vous ne serait pas dessus
posté le 22 janvier à 15:10
bonjour j ai vu votre site voila j nai à mon actif un court métrage américain de 36minutes je recherche un acquéreur voici mobn contact (237)75375687 email [email protected]
posté le 16 décembre à 05:42
lol alors ?
posté le 12 novembre à 16:09
rooooohh c'ke c'est mauvais ! LOL
posté le 03 avril à 15:38
Euh... Bof !