Les négociations actuelles sur le réchauffement climatiques organisées cette semaine par l’ONU à Bangkok, tout en reconnaissant que la combustion d’un carburant issu d’un filière agricole telle que celles de la canne à sucre, du maïs ou du palmier à huile, tout en étant plus propre que celle d’un combustible fossile, présente plus d’inconvenants que d’avantages au plan écologique et économique.
Les experts ont admis que la demande en agrocarburants entraîne des effets fâcheux pour l’économie et pour la sécurité alimentaire mondiale, sans parler de l’impacte sur les émissions de CO2 consécutives aux déforestations et la transformation de milieux naturels et des agressions environnementales résultant de la culture de certains végétaux.
Fort de ces critiques sévères, les agrocarburants produits à partir de cultures destinées primitivement à la consommation, sont à supprimer des programmes de lutte contre le réchauffement climatique.