Une campagne de publicité anti-avortement, publié dans « Le Nouvel Observateur », a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Le magazine hebdomadaire a présenté ses excuses aux lecteurs.
Depuis quelques heures, « Le Nouvel Observateur » est au coeur d’une vive polémique. Après l’indignation suscité par la publication d’une publicité anti-avortement, le directeur de la rédaction Renaud Dély a présenté ses excuses aux lecteurs pour cette publicité « contraire aux valeurs » du magazine hebdomadaire.
Dans son édition de la semaine dernière, « Le Nouvel Observateur » a publié une publicité de la Fondation Jérôme Lejeune contre la recherche de l’embryon. A la fin du supplément « Ciné/Télé », les lecteurs du magazine ont été interpellé par une photo d’embryon accompagnée du message: « Vous trouvez ca normal ? On arme les bateaux pour défendre les baleines alors qu’on laisse l’embryon sans défense« . Ce week-end, de nombreux internautes ont dénoncé cette campagne anti-avortement.
« Nous demandons à nos lecteurs de nous excuser »
Face à la polémique suscitée par la publication de cette publicité, le directeur de la publication du « Nouvel Observateur » Renaud Dély a présenté ses excuses sur Twitter: « C’est une erreur déplorable. La pub de ce lobby aux engagements contraires à nos valeurs n’aurait pas dû être publiée… Toutes nos excuses à nos lecteurs. Nous reviendrons sur ce dysfonctionnement dans le journal de la semaine prochaine« . Ce lundi, Laurent Joffrin a également présenté ses excuses aux lecteurs sur le site internet du magazine. « C’est à la suite d’une erreur de fonctionnement interne qu’une publicité de la Fondation Jérôme Lejeune est passée en avant-dernière page de TéléObs. Le Nouvel Observateur publie régulièrement des annonces portant sur des causes d’ordre général. Mais il veille à ce qu’elles soient conformes à ses valeurs. Ce n’est pas le cas cette fois-ci : nous demandons à nos lecteurs de nous excuser pour cet impair. Nous veillerons à ce que ce type d’incident ne se reproduise pas« , a écrit le journaliste.