Le temps passe inexorablement. Cliché suprême. Le temps file. Pas le temps de bloguer autrement que par moment sur des sujets musicaux. Point de bloc-note, juste des messages de 140 caractères publiés sur Twitter, des esquisses, point d'articles de fond pleins de considérations sur l'état et la raison des choses. Et pourtant la vie file. Joies, peines, drames, pleurs et rires. En vrac. La vie quoi. Rien de neuf. Depuis des millénaires. Bien avant l'accélération du temps numérique. Il y a ceux qui quittent le jeu, on ne sait pas pourquoi. Trop tôt. Il y a ceux qui s'éteignent, lentement. En vrac. Il y a ceux qui ronchonnent. Il y a ceux qui positivent. Il y a ceux qui se contentent de vivre, de s'accrocher, de fighter. Bref, le même bordel depuis des lustres.
Côté musique, il y a de beaux moments. Que ce soit la pop joyeuse des Bewitched Hands sur la scène du Trianon. Que ce soit le professionnalisme impressionnant de Pink sur la scène de la Salle Wagram. Que ce soient les Pogues en concert, restitution vidéo d'un concert mémorable.
Côté voyages, il y a ces quatre jours à New York, parenthèse enchantée. NYC et ses lumières, son froid glacial, ses pubs irlandais, son skyline revu et corrigé vu depuis le Staten Island Ferry un jour de belle lumière. NYC, toujours magique, une thérapie à suivre de temps à autres histoire d'avoir la patate.
Côté impatience, il y a la sortie prochaine, le 3 janvier de Twittus Politicus, nouvelle production réalisée avec le camarade Nico Prat. Impatience d'avoir les premiers exemplaires entre les mains pour cet instant magique, celui où le projet mitonné pendant des mois devient réalité.
Voila, c'est tout. Une simple, brève note. Il y aurait tant à dire, qui ne peut s'écrire. Par pudeur, par discrétion.
Enjoy!