Le ministre des affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier, a notamment déclaré qu'il ne voyait pas de "raison convaincante d'alourdir le fardeau" dans les relations entre la Russie et l'OTAN. Frustrés, des diplomates américains ont estimé que le veto allemand représentait un "succès de la politique étrangère de Gazprom".
Mauvais timing donc pour Tbilissi, qui voyait dans une adhésion prochaine à l'organisation du Traité de l'Atlantique Nord une garantie pour l'inviolabilité de ses frontières et une impossibilité pour le voisin Russe d'intervenir sur son sol en cas de conflit ouvert contre les séparatistes abkhazes.