Cette Journée est l’occasion, chaque année, de célébrer les droits de l’homme, de mettre en lumière un problème particulier, et de plaider pour que chaque individu, où qu’il se trouve, puisse exercer pleinement tous ses droits fondamentaux.
Cette année, l’accent sera mis sur les droits de tous les individus - les femmes, les jeunes, les minorités, les personnes handicapées, les autochtones, les personnes pauvres ou marginalisées - afin que leurs voix soient entendues dans la vie publique et prises en compte dans les décisions politiques.
Ces droits fondamentaux - droits à la liberté d’opinion et d’expression, droit de réunion et d’association pacifiques, droit de prendre part aux affaires publiques (articles 19, 20 et 21 de la Déclaration universelle des droits de l’homme) - ont été au cœur des bouleversements historiques survenus dans le monde arabe ces deux dernières années, au cours desquelles des millions de personnes sont descendues dans la rue pour réclamer le changement. Dans d’autres parties du monde, les « 99 % » se sont exprimés à travers le mouvement mondial des indignés pour protester contre les inégalités économiques, politiques et sociales.
La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) a été adoptée le 10 décembre 1948. Depuis lors, c’est à cette date qu’est célébrée dans le monde la Journée des droits de l’homme. La Haut-Commissaire aux droits de l’homme, principale responsable de cette question à l’ONU, et son Bureau jouent un rôle central de coordination des efforts relatifs à l’observation annuelle de la Journée des droits de l’homme.
La DUDH : première Déclaration sur les droits et les libertés de tous les êtres humains
La Déclaration adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948, comprend un préambule et 30 articles qui énoncent un large éventail de libertés et de droits fondamentaux auxquels tous les hommes et toutes les femmes, partout dans le monde, ont droit sans aucune distinction.
La Déclaration a été rédigée par des représentants de toutes les régions du monde et de toutes les traditions juridiques. Au fil des années, elle a été acceptée comme un contrat entre les gouvernements et leurs peuples. Pratiquement tous les pays l’ont acceptée. La Déclaration a également servi de base à l’élargissement du système de protection des droits de l’homme qui, de nos jours, se concentrent sur les groupes les plus vulnérables telles que les personnes handicapées, les peuples autochtones et les travailleurs migrants notamment.
Le document le plus universel du monde
Le HCDH détient le record mondial du Guinness Book pour avoir reçu, traduit et diffusé la déclaration universelle des droits de l'homme dans plus de 380 langues et dialectes EN : de l'abkhaze au zoulou. La déclaration universelle est donc le document le plus traduit au monde, et ainsi le plus "universel".