(Source: Global et Local)
C’est en ces termes que Ronan Dantec, Porte-parole Climat du réseau mondial de collectivités, Cités et gouvernements locaux Unis, s’est exprimé, devant les représentants de 190 nations, au nom de l’ensemble des réseaux mondiaux de collectivités locales.
A moins d’un infléchissement immédiat, fort et durable de nos émissions de gaz à effet de serre, la terre devrait connaître un réchauffement climatique de 4°C d’ici la fin du siècle. C’est ce qu’en choeur la Banque Mondiale, le Global Carbon Project, et bien d’autres climatologues de grand renom nous annoncent. En vain, puisqu’à Doha, l’urgence, une fois de plus, n’a pas été entendue.
Cela ne fait rien. Aujourd’hui, « ça va encore ». Demain, à l’imitation de cette stupide chanson de Paul Misraki composée en 1939, avec +4°, en chantant, nous irons faire sécher notre linge sur la ligne... qui mène droit au pire.
Ronan Dantec, décidément optimiste, concluait ainsi son intervention :
« Nous avons probablement entre nos mains, dans les décisions de milliers d’élus locaux, les principales capacités de réduction rapide des émissions de CO2 mondiales. Nous avons confiance dans votre volonté d’en faire un élément important de l’accord mondial ambitieux dont nous avons besoin pour répondre au défi du réchauffement climatique. »
La France est candidate à l’organisation en 2015 de la grande conférence de l’ONU sur le climat qui, selon « Good Planet », doit déboucher sur l’un des accords les plus ambitieux jamais signés sur la lutte contre le réchauffement.
Acceptons en, encore une fois, l’augure et gageons qu’enfin, bien forgée, cette « volonté » dont parle Ronan Dantec sera au rendez-vous.
Cela ne tient qu’à chacun d’entre nous, ensemble, Elus et citoyens de France et d’Europe animés par l’ambition d’entraîner tous les autres, Chine, Etats Unis, Inde...