Après Stockholm (Suède), Hambourg (Allemagne) et Vitoria-Gasteiz (Espagne), la ville de Nantes devient la quatrième cité européenne à se voir attribuer le titre de Capitale Verte de l’Europe, un titre qui récompense les bonnes pratiques environnementales en milieu urbain.
Un groupe d’experts de la Commission Européenne évalue les villes candidates en fonction de 12 indicateurs environnementaux ainsi que sur les différents engagements qu’elles ont pris pour améliorer l’environnement et favoriser le développement durable. En outre, en plus d’un gain en termes de fréquentation touristique, la Commission Européenne espère provoquer des phénomènes d’émulation de la part d’autres villes d’Europe.
Lors d’une cérémonie qui a eu lieu le 29 novembre à Bruxelles, le Commissaire Potocnik a tenu à « féliciter Nantes d’avoir remporté le titre de Capitale verte de l’Europe 2013, qui s’accompagne d’une grande responsabilité. Le prix récompense les bonnes pratiques environnementales, notamment dans les domaines de la contribution locale au transport durable et à l’utilisation des sols, aux espaces verts urbains, à la consommation d’eau et à la lutte contre le changement climatique mondial« .
Ainsi, ce sont ses nombreuses références « vertes » qui ont permis à la ville de Nantes de décrocher cette distinction : tous ses habitants vivent dans un rayon de 300 mètres d’un espace vert, la présence de 100000 arbres, les 60% de sa superficie consacrés à l’agriculture ou aux espaces verts, son plan d’action visant à réduire de 30 % les émissions de CO2 par habitant d’ici à 2020 etc.
L’attribution du prix à la ville de Nantes (longtemps administrée par l’actuel Premier ministre Jean-Marc Ayrault) a cependant fait grincer les dents des écologistes opposés au projet de transfert de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.