« Tout en continuant à me consacrer au one man show, j’acceptais parfois des invitations dans des émissions de télévision que je choisissais pour leur forte audience et leur médiocrité générale. Je ne manquais jamais de souligner cette médiocrité, subtilement toutefois : il fallait que le présentateur se sente un peu en danger, mais pas trop. En somme, j’étais un bon professionnel ; j’étais juste un peu surfait. Je n’étais pas le seul. » Michel Houellebecq La Possibilité d’une île
On débute la semaine sur France2 avec Castle. Un très bon épisode façon polar des années 40, mêlant passé et présent où Kate et Castle recherchent leurs doubles (dans l’imagination de Castle) disparus. Bien, bien, bien.
Mardi sur TF1 avec le Mentalist et deux bons épisodes ce soir, c’est à noter. Dans le premier, un détournement de mineur par sa professeure de théâtre qui tourne mal et le grand dadais adjoint de Lisbon qui se retrouve père d’un petit garçon. Dans le second, une troupe de Drag-queens sauve un jeune homosexuel persécuté par son entourage gratifié d’un joli rebondissement final avant un Over The Rainbow qui arrache une larme à Lisbon.
Jeudi sur ARTE et Borgen la série danoise. Le Danemark tente de s’impliquer dans la résolution d’un conflit en Afrique et la fille de la première dame ne prend pas ses médicaments. De la difficulté d’avoir des rapports affectifs entre journaliste et homme politique. Un journaliste doit-il révéler toutes ses informations au risque de faire capoter un traité de paix ? La série est toujours aussi copieuse et d’un haut niveau.
Dimanche soir, Canal Football Club en clair sur Canal comme son nom l’indique. Je n’en parle jamais mais c’est une émission que je suis régulièrement car elle résume bien la semaine de football avec de larges extraits des matchs. Mais ce que j’y préfère, même si je ne suis pas obligatoirement toujours d’accord avec lui, c’est le gros Pierre Menez, le journaliste qui n’a pas sa langue dans sa poche ; avec lui pas de langue de bois, quand un joueur est mauvais il le casse ! Ca nous change du prêchi-prêcha de Stade2 et Téléfoot.
Plus tard sur France2, je m’installe confortablement car la soirée sera longue avec Le seigneur des
Une semaine qui ressemble comme deux gouttes d’eau à la précédente, vous pouvez le vérifier en relisant mon billet de la semaine dernière. C’est effrayant quand on y pense. Mais quand on commence à penser, tout devient effrayant, c’est pourquoi on s’abstient et on regarde la télévision. Comme qui dirait un cercle vicieux.