Quatrième volet de la tétralogie mettant en lumière quatre brillants étudiants américains en architecture. Après Alex Lozano, Ivan Bernal et Keyla Hernandez, je vous présente aujourd’hui Fernando Herrera. Dans ce projet d’église de la Réforme, l’ambition de l’étudiant était d’examiner les possibilités d’émergence de nouvelles formes d’organisation basées sur les mécanismes rituels et religieux existants, en ciblant plus particulièrement l’église Notre-Dame de Los Angeles. Dans un passé pas si lointain, la plupart des rituels avaient, selon Fernando Herrera, la capacité de combiner une force de coercition (et de mutilation) avec une compréhension hautement sophistiquée de l’organisation. Le projet parle en filigrane de l’effritement de l’organisation de l’église catholique, en remontant aux premières heures de la religion, à l’époque où l’église prenait encore ses racines dans les catacombes. La construction commence en effet au-dessous du niveau du sol dans des petits espaces pour se propager vers le haut, vers les grands espaces de l’église. Un projet très socio-anthropologique qui débouche sur une esthétique organique et sinueuse.
[Via archinect]
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