Mais Qui a Re-Tué Pamela Rose ? // De Kad Merad et Olivier Baroux. Avec Kad Merad et Olivier Baroux.
N'étant pas un grand fan du premier volet ni même du virage que le duo a pris lors de Safari par exemple, Mais qui a re-tué Pamela Rose redore alors leur blason avec un film hilarant à soit
enchainant les gags. C'est un peu notre Austin Powers français, celui que personne n'attendais. Il est en tout cas appréciable de voir qu'en France on peut faire des comédies inspirées encore
sans pour autant devant finir dans le pathos ultra chiant et non nécessaire. Faire une suite à Pamela Rose (2003) était assez farfelu comme idée mais je me suis dit qu'au fond s'ils reviennent
après presque dix ans c'est uniquement parce qu'il y avait quelque chose à faire. Et Kad Merad et Olivier Baroux s'amusent, enchainant alors les petites scènes à sketchs, ce que je trouve de plus
intéressant dans Mais qui a re-tué Pamela Rose finalement. Je m'attendais à un vrai navet, et finalement c'est tout le contraire. Inspiré à la fois du monde qui nous entoure et de l'univers que
le film tente de développer, Mais qui a re-tué Pamela Rose réussi alors à faire monter crescendo les rires jusqu'au moment fatal où le spectateur implose.
Quand il reçoit un appel du shérif de Bornsville lui annonçant que le cercueil de Pamela Rose a été volé, l’agent Douglas Riper voit là une occasion de renouer les liens avec son ancien
coéquipier Richard Bullit. Un ex-ami avec lequel il est brouillé, depuis des années, suite à une fâcheuse histoire de femme et de Fuego. Les deux anciennes gloires du FBI, devenus des purs has
been, se retrouvent donc pour enquêter sur cette profanation, sans savoir qu’ils sont en réalité attirés dans un piège par un homme qui leur en veut beaucoup. Sans se douter non plus qu’ils
seront bientôt les seuls à être au courant que la présidente des Etats-Unis of America est sur le point d’être assassinée. Rien que ça…
Réimposer une marque connue et reconnue était un pari risqué pour Kad et Olivier mais ils ont relevé le défit haut la main et rien que pour cela je vais vous dire de courir aller voir Mais qui a
re-tué Pamela Rose. Au fond c'est une très bonne comédie française, assez proche de ce que Kad et Olivier pouvaient faire en télévision (et que j'appréciais bien). Mais petit à petit, à tenter
leur expérience au cinéma ils vont se rendre compte que finalement tout n'est pas tout rose. Il est toujours difficile de réussir un long métrage basé sur quelque chose que l'on a déjà pu voir.
Il faut pouvoir renouveler l'humour en comédie ce qui n'est pas plus mal mis qui est un affaire compliquée. Ce qui fait plaisir à voir dans Mais qui a re-tué Pamela Rose c'est que l'enchaînement
est bon. On n'a pas l'impression de devoir reprendre son souffle durant tout le film. Amené à devenir culte, certes répliques sont assez fortes. Disons qu'il fallait y penser. Le mélange
d'éléments de la réalité à l'univers créé de toutes pièces.
Je retiens notamment quelques running gag sympathique que je vous laisserais découvrir une fois que vous aurait vu le film. Finalement, on se retrouve avec ce qui est pour moi la meilleure
comédie de l'année sans hésité. Quelque chose de désuet ressort certes de ce film mais ce n'est pas un problème dans le sens où l'humour est là pour compliquer le manque assez sévère de cohérent.
Mais on l'on va voir Mais qui a re-tué Pamela Rose ce n'est pas pour la cohérence de son histoire. J'aimerais bien vous citer mes passages préférés du film mais je ne veux pas vous gâcher la
surprise. De plus, je serais très mal placé pour vous les décrire. En effet, le problème des comédies c'est que c'est toujours mieux à l'image que décrit par quelqu'un. Finalement, un second
volet utile qui permet de faire oublier le premier que j'avais trouvé assez moyen dans son ensemble. La réussite de celui ci, on la doit à plusieurs facteurs d'autant plus intéressant.
Note : 8/10. En bref, une excellente comédie française. Malgré quelques défauts sur des gags lourds qui ne passent pas, ce n'est que très infime dans cette comédie détendue et
d'une hilarité constante.