A l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption du 9 décembre 2012, l’Association Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) tire la sonnette d’alarme sur la généralisation de la corruption en Algérie. La position de l’Algérie dans classement annuel de l’organisation Transparency International, occupant la 105e place, est un indicateur qui ne trompe pas.
En effet, la ANLC considère que la situation est beaucoup plus grave que ce classement peut flatteur. La répétition des scandales de corruption qui secouent des secteurs économiques stratégiques, la neutralisation de la justice et la démocratisation de la corruption politique lors des dernières élections, sont porteurs de réels dangers sur l’avenir du pays et la cohésion nationale.
L’ANLC estime que face à cette corruption envahissante, et en absence d’une réelle volonté politique, un effort national impliquant l’ensemble des citoyens est indispensable. Cet effort ne sera pas possible sans l’implication de la société civile et des médias.
Malheureusement, en cette journée internationale de lutte contre la corruption, l’ANLC rappelle que le ministère de l’intérieur lui a refusé arbitrairement son agrément et a refuse même à d’autres associations de célébrer cette journée. Choses que l’ANLC dénonce énergiquement.
Alger le 09 décembre 2012
Le Président
ATOUI Mustapha