Résumé : Ils sont copains de galère ou de délire. Amoureux ou cousins. Comme des trains dans la nuit, ils vont vers la lumière. La flamme qui les libérera. Qui les rendra vivants. Ils rêvent de rejoindre le Paris de Mai-68. Règlent leur compte sur fond de reggae. Pleurent Kurt Cobain. Connaissent leur première nuit d’amour, bien qu’ils se connaissent depuis la crèche. Dans ces quatre histoires, quels que soient les lieux et les époques, les « héros » marchent toujours par deux, pour le meilleur ou pour le pire. Et se dirigent tant bien que mal vers l’âge adulte, tantôt en se brûlant les ailes, tantôt en prenant leur envol.
Avis : comme il s’agit de quatre nouvelles, je vais faire la critique de chacune :
Comme des trains dans la nuit : cette nouvelle est intéressante, deux ados vont se lier d’amitié, l’un vient de la campagne profonde et vit dans une ferme, l’autre vient de la ville et se retrouve là pour « une dernière chance ». Ils commencent à se lier en fumant des joins, l’un suivant l’autre sans dire non et sans refuser, ils commencent à brûler des granges et personne n’est là pour les arrêter. Elle m’a fichu un peu froid dans le dos, on peut parfois être entraîné loin pour suivre un autre. Apparemment c’est tiré de faits réels en plus. J’ai bien aimé. Surtout comment c’était écrit.
Loin des hommes : sans aucun doute ma préférée. C’est une histoire d’amour entre deux adolescents qui se connaissent depuis presque le berceau. J’ai trouvé ça tellement adorable, et j’aimais beaucoup la gentillesse et la timidité de Tony. Mais également la méfiance de Naïma qui évolue au fur à mesure de l’histoire. Ils se connaissent depuis vraiment longtemps et j’adore ce genre d’histoire. En plus elle est raconté vraiment très bien, on la vit à travers les yeux de Naïma mais à la troisième personne tout de même. Bref je l’ai dévoré et j’étais presque triste d’en arriver au bout. La fin est toute adorable.
Nirvana : cette nouvelle est celle que j’ai le moins aimé. Je ne l’ai pas bien compris je crois, je ne savais pas trop d’où on partait ni où on allait, et la fin m’a paru bizarre. Et puis ça cause de la mort de Kurt Cobain et de l’effet que ça peut avoir, mais je n’ai pas vraiment réagis à cela à dire vrai. Elle se lit tout de même bien et elle est assez courte en plus, donc ça restait agréable à lire. Même si je n’ai pas accroché plus que ça.
La Forge : ma deuxième préférée. Même si j’ai eu plus de mal à rentrer dedans, au début je ne comprenais pas du tout de quoi il était question. Puis petit à petit les pièces du puzzle se mettent en place, et c’était assez triste, mais j’ai beaucoup aimé la fin. Comment finalement le cousin et la cousine essaie de s’en sortir, et comment les rôles s’inversent. Une très bonne nouvelle.
De manière générale j’ai passé un bon moment avec ce livre, très bien écrit, qui se lit facilement et vite, et qui touche.