Mais il faut dire aussi que les communistes ont eu autrefois une posture plus que schizophrène, en adoptant un discours très critique vis à vis des socialistes au premier tour, pour s’y rallier ensuite systématiquement à l’ occasion des deuxièmes tours… Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, hormis dans quelques rares sections archaïques, vestiges d’un autre temps, gérées par les derniers diplodocus d’un communiste qui n’a pas su évoluer. Ces derniers restes d’un communisme qui culminait à 3 % avant l’arrivée de Mélenchon. Qui se retrouve aujourd’hui grandi et transfiguré par son appartenance au Front de gauche, aux côtés du Parti de Gauche, des anciens de la LCR et du NPA, du M’Pep et de la FASE. Ensemble, nous sommes plus forts. Isolés, nous ne sommes rien, ou pas grand chose.
Comme il faut bien peu aimer cette gauche forte de ses convictions (ou être si fier de ses penchants libéraux ? )pour tenter d’en diviser ainsi les composantes les plus irriguées par leurs origines populaires… Et qui ont eu tant de mal à dépasser leurs divergences pour composer un tel mouvement ! Fier de notre œuvre collective, dont Mélenchon est l’impulsion. Sans lui, qu’en serait-il aujourd’hui de la visibilité des différentes composantes du Front de Gauche ? Ne serions nous pas que des groupuscules, des mouvements divergents, comme tous ceux qui ont fait éclater l’UMP, et qui traversent aujourd’hui, avec les mêmes dangers, le PS ? Sachons notre unité garder.