Le PRG 67 regrette le désengagement massif de l'Etat envers Strasbourg, siège de nombreuses institutions européennes. Le désintérêt politique trouve ici sa traduction budgétaire.
C'est le rôle de la municipalité strasbourgeoise de plaider en faveur de la dimension européenne de la ville, et le PRG 67 regrette qu'elle n'ait pas su se faire entendre et obtenir le soutien escompté du gouvernement. Ce sont plusieurs dizaines de millions d'euros que l'Etat n'apportera plus, et qui auraient été nécessaires dans le contexte actuel face aux menaces qui pèsent sur le maintien du Parlement européen.
Au regard des budgets contraints des collectivités, qu'elles ont déjà du mal à boucler, la compensation de ce désengagement ne pourra se faire qu'au prix de hausses importantes des impôts locaux.