- que je ne fais jamais d’IP concis. C’est vrai !
- que lorsqu’on fait court, on évite les longueurs. C’est vrai.
- que l’art de la concision est un art subtil et délicat qui consiste, dans une forme de prouesse hardie et majestueuse qui n’est pas sans rappeler l’habilité du manieur de baguettes qui ne veut saisir qu’un et un seul grain de riz, à éviter un ensemble de termes inscrits dans une énumération, une série d'exemples, ou constituant tout simplement des redites, pour choisir le terme unique qui en sera le juste équivalent, en recherchant le mot juste, ou juste le mot, tout en essayant, pour qui veut l’être, d’être drôle, ou pour qui veut l’être, d’être précis, ou pour qui veut l’être, d’être compris, sans noyer, ce qui pourrait s’avérer le cas dans une forme totalement manquée de production, son lecteur sous les vagues de mots parfois superflus, de temps en temps super-fous, et souvent superfétatoires et simplement apposés dans le but d’une allitération qui, reconnaissons-le, n’aurait aucune existence dans une phrase trop laconique, tandis qu’elle prend corps et sens dans la phrase longue, pourtant mal aimée, les gens la connaissent, telle qu’elle veut se montrer, mais ont-ils cherché à savoir, d'où lui viennent ses joies, et pourquoi ce désespoir, caché au fond des bois métaphoriques au pied desquels elle se terre de peur d’être incomprise, repoussée, ou pire, non lue, ou simplement survolée, cette phrase longue qui regorge de mots, qu’elle croit bons, qu’elle croit beaux, qu’elle essaie de marier, pour tous, devant Dieu ou d’yeux, afin, finalement et au final, de séduire celui, ou celle, qui les lie et qui la lit, et atteindre, ensemble, pourquoi pas, l’inaccessible étoile, puisque seules, pour le moment, les lettres et les mots le permettent. C’est vrai !