Téléthon
Il y a un genre télévisuel qu’on appelle "call tv". Il regroupe ces émissions, en général matinales, où un animateur pose une question dont la réponse est évidente – "Quelle est la chanteuse née en Egypte dont le nom commence par DA et fini par DA ?" – simplement dans le but de générer de l’argent avec des coups de téléphone.
Ces programmes ont souvent une audience très faible, donc peu de publicités, mais ils sont, en raison de leur dispositif bon marché, très rentables pour la chaîne.
Le Téléthon : une lassante machine à engranger de l'argent
Bien qu’il soit évidemment différent, le Téléthon entretient un point commun avec ces émissions au rabais : c’est une machine à engranger de l’argent qui n’attire pas les foules, fussent-elles sentimentales.
L’année dernière, entre les Miss et la soirée de France 2, les téléspectateurs n’ont pas vraiment hésité : alors que celles-ci faisaient 35, 9% de parts d'audience, ce qui est assez exceptionnel pour TF1, la principale chaîne publique devait se contenter de 9,8% de parts d'audience.
Ce soir, ce sera le même match de la chaîne publique contre la chaîne commerciale et il y a fort à parier que les résultats ne seront guère différents. Les promesses de don, quant à elles, sont en baisse par rapport à l’année dernière de près de 20 % à 8 h, ce samedi, mais si elles restent encore importantes. Est-ce un effet de la crise ou une lassitude devant le spectacle audiovisuel ?