Le tailgate party de la semaine # 14

Tailgate léger cette semaine avec deux top-5 et un rapport météo qui servira enfin à annoncer quelque chose de pertinent!
Les courses les plus mémorables de l’histoire
Décembre, mois du jeu au sol, c’est une bonne occasion de se rappeler de certaines courses mémorables qui ont marqué la NFL. Top-5 :
5 ) Commencer fort! : Tout sport confondu, s’il y a un message universel que chaque entraîneur livre en début de match, c’est celui de commencer fort, de s’imposer en début de match. Dans les séries 2010, Ray Rice a pris le message au pied de la lettre et s’est sauvé sur 83 verges dès la première remise de l’affrontement contre les Patriots. C’est significatif surtout en raison de l’adversaire. Clairement l’équipe de la décennie, la Nouvelle-Angleterre n’avait jamais perdu à domicile en séries sous les ordres de Bill Belichick. En frappant si fort, si tôt, Rice a donné la chance aux Ravens de jouer les David contre Goliath, et ce même si Joe Flacco a complété la rencontre avec 34 verges de gains aériens.
4 ) Un quart-arrière?? Les quarts mobiles sont à la mode de nos jours et il y en a eu dans le passé. Ce ne serait pas surprenant de voir Cam Newton ou RGIII dans un futur palmarès, mais le nom de Steve Young ne nous vient pas nécessairement à l’esprit lorsqu’on parle des quarts mobiles. Néanmoins, l’ancienne gloire des Niners revendique la plus belle course, un numéro d’Houdini sur 49 verges. Comme vous le voyez sur les derniers mètres, il était cependant temps que ça se termine pour Young!
3 ) Beast Mode : La course a provoqué une secousse sismique aux abords du stade et relancé la carrière de Marshawn Lynch. Beast Mode a brisé un million de plaqués en route vers la zone de buts. L’aspect souvent oublié de cette course est son importance. Les très négligés Seahawks commençaient à sentir le souffle des champions défendants du Super Bowl dans leur cou et ne devaient pas redonner le ballon à Drew Brees qui n’attendait que l’occasion de concrétiser la remontée. Sauf que Lynch a fait plus qu’écouler du temps et faire avancer les chaîneurs, il a produit la course la plus percutante de sa génération.
2 ) Sur la plus grande scène qui soit : Nos aînés m’en voudront d’être incapable de départager ces 2 courses, mais disons je n’étais pas très gros pour ni une ni l’autre. En effet, les 2 courses les plus mémorables au Super Bowl ont eu lieu au début des années 80. La plus belle est celle de Marcus Allen des Raiders (de Los Angeles à l’époque) en 1984. Son changement de direction du début est épique, mais la course est survenue alors que le match était déjà plié. C’est ici qu’on recule d’un an, question de permettre à John Riggins d’entrer en scène. Au 4e quart, alors que son équipe tirait de l’arrière par 4 points, Riggins a brisé un plaqué avant de détaler sur le côté et de franchir la ligne des buts 43 verges plus tard. Ce faisant, il inscrivit le touché qui procura aux Peaux Rouges leur premier championnat.
1 ) Barry ! : Barry Sanders! C’est débattable, mais à mon avis, c’est le plus grand porteur de ballon de l’histoire. Il a tellement enchaîné de courses spectaculaires dans sa carrière qu’un top-5 aurait pu lui être consacré en entier. D’ailleurs NFL Films en a concocté un et voici ce que ça donne. Si je dois ne choisir qu’une portée, la # 2 de la liste de NFL Films, cette course contre Dallas où le # 20 a brisé 6 plaqués et complètement étourdi Tony Casillas a mon vote.

Les meilleurs duos de receveurs de passes
Oui le jeu au sol est important, mais dans la NFL de 2012, la passe domine. A l’aube du dernier droit, quelles équipes sont les mieux nanties à cet effet? Plusieurs formations comme Détroit et Cincinnati possèdent un excellent receveur, mais qui peut compter sur un duo dynamique pour déjouer les couvertures adverses? Première constatation : très peu d’équipes en fait. En voici cinq!
Note : Même s’ils sont de plus en plus considérés comme des WR, les Tight Ends ne sont pas pris en compte dans ce classement.
5 ) Saints de la Nouvelle-Orléans : Vous remarquerez qu’il n’y a pas beaucoup de mauvais quarts-arrières dans ce classement! Disons que ça aide, car si Lance Moore et Marques Colston évoluaient à Jacksonville, je doute fortement qu’ils seraient classés. Ni un ni l’autre ne sont de grandes vedettes individuelles, mais la chimie avec Drew Brees est excellente et ils sont tous les 2 dans le top-20 pour les verges accumulées et les réceptions. Trichez un peu et ajoutez le TE Jimmy Graham à l’équation et vous comprenez facilement pourquoi, même éliminés, personne n’aime affronter les Saints!
4 ) Broncos de Denver : Je ne viens pas de parler de l’importance du quart-arrière moi? Oui Demaryius Thomas a réussi un petit miracle (elle était trop facile, excusez-moi) avec Tim « Jesus » Tebow en séries l’an dernier, mais depuis que Peyton Manning est son quart-arrière, sa carrière a pris son envol. Avec un match de plus derrière la cravate que ses confrères il est vrai, il pointe néanmoins au second rang du football pour les verges accumulées ce matin. Son coéquipier Eric Decker n’est que 19e, mais ses 8 touchés (le même nombre que Thomas d’ailleurs) ne sont devancés que par 3 receveurs de passes. Parions qu’ils ne s’ennuient pas trop du Messie!
3 ) Packers de Green Bay : Le nom de l’équipe est dérivé d’une usine d’empaquetage, mais de nos jours, c’est une chaîne de production de receveurs de passes qu’on retrouve à Green Bay. Avec la blessure et le départ probable de Greg Jennings et la saison en dents de scie de Jordy Nelson, les têtes fromagées sont moins spectaculaires qu’auparavant, mais l’électrisant Randall Cobb prend graduellement la relève. Cobb, Jennings et Nelson sont de bons receveurs et le seraient même si ce n’était pas Aaron Rodgers qui leur distribuait la roche. Juste pour en ajouter une couche, le plutôt moyen James Jones vient au 3e rang pour les passes de touché avec 9. Non, ce ne sont pas les cibles qui manquent à Green Bay!
2 ) Giants de New York : L’offensive bleue de produit pas au rythme de l’an dernier, mais lorsque Hakeem Nicks et Victor Cruz sont sur le terrain en même temps, bonne chance aux défensives adverses. Prenant bien la relève d’un Nicks ennuyé par les blessures et prouvant qu’il n’est pas un feu de paille, Cruz est 14e pour les verges accumulées, 12e pour les réceptions et 4e pour les touchés. La bonne nouvelle pour les G-Men : Cruz et Nicks ne sont âgés que de, respectivement, 26 et 24 ans. Voilà un duo qui n’a pas fini de faire frémir les défensives adverses.
1 ) Falcons d’Atlanta : Il n’y avait aucun suspense dans ce top-5. Le meilleur duo de receveurs de passes de la NFL est incontestablement celui formé par Julio Jones et Roddy White. Nous parlons ici de deux receveurs imposants, rapides, chacun capable de traîner l’équipe sur ses épaules. Pour les coordonnateurs défensifs, ça revient à choisir par quel poison ils veulent périr. Comme si ce n’était pas suffisant, aidé par la couverture serrée contre White et Jones, le vétéran TE Tony Gonzalez connaît la saison de sa vie. Plusieurs ne sont pas convaincus de la valeur des Falcons, mais tant que ces deux-là sont sur le gridiron, ne misez pas trop contre l’Atlanta!

Rapport météo
Lorsque je me transforme en miss météo à ce temps-ci de l’année (désolé de l’image mentale un peu dure à digérer avec vos céréales ce matin!), c’est pour des week-ends comme ça où Dame Nature s’invite à la fête et vient perturber des duels importants.
Nous devrions assister à notre premier match sous la neige ce soir alors que les Lions et les Packers croiseront le fer à Lambeau. En fait, des chutes de neige sont attendues toute la journée sur Cheesehead land, pour une accumulation totale d’entre 5 et 10 cm. Rien pour écrire à sa mère, mais c’est un début. A l’heure du match, les probabilités de précipitations varient entre 50 % et 70 %. Toutefois, il ne ventera pas et le mercure sera à peine sous zéro, donc ces 2 grosses attaques aériennes ne seront probablement pas trop affectées par les éléments.
Même si nous sommes en décembre, ce sont les relents de la grisaille automnale qui voleront la vedette dimanche. L’important Cowboys-Bengals se déroulera sous la pluie, peut être même sous les orages qui font leur apparition juste à temps pour le début du match dans les prévisions horaires à Cincinnati. La probabilité de précipitations atteint 60 % pendant la rencontre. En toute justice, les adversaires directs des Bengals dans la course au dernier laissez-passer de la AFC, les Steelers de Pittsburgh, évolueront dans les mêmes conditions lors de la visite des Chargers dans la ville de l’acier. En écartant les possibilités d’orage, weather.com annonce aussi 60 % de chances de pluie à Cleveland (vs Atlanta) et Seattle (évidemment!! vs Arizona). Dans les « long shots », l’important duel des voisins entre les Ravens et les Redskins a 30 % des chances d’être arrosé, tout comme l’affrontement entre les Saints et les Giants aux Meadowlands. Finalement, le ciel devrait aussi s’ouvrir à Foxboro (60 %) pour le très attendu match du lundi soir entre les Texans et les Pats, mais, vieille habitude lorsqu’on regarde la météo, attendons à demain avant de conclure, tout à coup que les météorologues changeraient d’idée. Il paraît que ça arrive des fois!!
Comme toujours, revenez nous voir plus tard aujourd’hui pour nos résumés des parties du jour!