Suite à une malheureuse erreur d’interprétation, mon fils a longtemps été persuadé qu’un croque-monsieur était un méchant qui croquait les enfants.
Quand aux allemands, lorsque je les questionne sur le plat qui symbolise le mieux le France à leurs yeux, ils me répondent d’un air ému : le croque-monsieur. Pour moi, le croque-monsieur a longtemps été synonyme de repas rapide dans une brasserie de gare servi par un garçon mal aimable.
Il était temps de remettre les choses en ordre et de creuser un peu la question. Je me suis plongée dans le chapitre Snacking du Grand Livre de Cuisine d’Alain Ducasse…et ma vision du croque-monsieur a changé.
Pour 1 personne
2 tranches de pain de mie
150 gr de gruyère
4 cl de crème épaisse
150 gr de jambon blanc
50 gr de parmesan
1 jaune d’œuf
10 gr de beurre
poivre
Tailler les tranches de pain de mie en rectangles de 15 cm x 7 cm.
Tailler 2 tranches de gruyère et 2 tranches de jambon aux mêmes dimensions que le pain.
Râper finement le reste de gruyère. Mélanger la crème épaisse avec le gruyère râpé, le parmesan et le jaune d’œuf. Poivrer au moulin.
Beurrer une face d’une tranche de pain de mie, y disposer 1 tranche de gruyère, 1 tranche de jambon, 1 tranche de gruyère, 1 tranche de jambon.
Tartiner les deux côtés de la deuxième tranche de pain avec la crème préparée.
Faire dorer le croque-monsieur sous la salamandre et le servir bien doré.
Personnellement, je le passe au four therm 6(180°) pendant 20 minutes pour rendre l’intérieur bien fondant avant de le mettre quelques minutes sous le grill. Viel Spaß !
Mon grain de sel
Le franc buveur, toi aussi, tu m’as demandé la vraie recette du croque-monsieur, spéciale dédicace pour toi.
Mémo en V.O. : pain de mie – das Toastbrot