Le PDG de la société s’appelle Alan Stern, c’est un ex-directeur adjoint de la NASA et le président du conseil d’administration est Gerry Griffin. Ce dernier fut directeur des vols durant le programme Apollo et patron du centre spatial Johnson à Houston.
D’après Alain Stern, le premier voyage pourrait avoir lieu d’ici 2020. Ensuite 15 à 20 lancements pourraient être programmés. Récemment, le président Barack Obama a annulé tous les programmes de la NASA visant à renvoyer l’homme sur la Lune.
Les entrepreneurs de cette société privée misent sur l’apparition de lanceurs et de vaisseaux spatiaux de transport de personnes qui réduiront considérablement les coûts des vols commerciaux d’exploration lunaire. Des recherches sont en cours afin de réduire significativement les couts et de rendre le voyage lunaire plus accessible.
Le cout élevé d’un tel voyage s’explique par les nombreux efforts de recherche effectuées pour la fabrication des engins spatiaux ; de plus faire affranchir ne serait ce que un kilo de la gravité terrestre coute dans les 3000 euros. La quantité d’énergie nécessaire pour cela est colossale. Il faut donc soit pouvoir exploiter une source importante d’énergie renouvelable, soit être capable de stocker celle qui est utilisée.
En outre, dans l’espace et sur la lune les conditions sont très hostiles, pas seulement pour l’homme mais aussi pour les matériaux. Ceux qui sont capables de résister à des températures extrêmes sont rares et chers.
Il faut aussi ajouter à cela que la fabrication et la maintenance des engins spatiaux est particulièrement minutieuse ; une petite défaillance, c’est la mort et plusieurs milliards de perdus.
Un vol aller-retour coutera environ 1.5 milliards de dollars. Ces prix sont du même ordre que les budgets alloués par certains pays pour des missions robotiques scientifiques lunaires. Un voyage aller avec notre technologie actuelle prend 3 jours, mais d’ici là on aura peut-être réduit la durée du trajet. Fabriquer des engins ayant une capacité de places plus importante diminuera évidement le cout par passagers.
Quels prix peut-on prévoir vers 2030? Des millions d’euros ? Des milliers ? La technologie aura probablement encore avancés mais jusqu’où ? Permettra-t-elle à tout le monde de contempler notre planète tout en admirant un ciel magnifiquement étoilé ?