27,6 milliards d'euros dont 21,7 milliards d'euros à l'officine et 5,9 milliards d'euros à l'hôpital, avec plus de 85 % des ventes officinales réalisés sur des médicaments remboursables, la part des médicaments pris en charge l'assurance maladie reste considérable. Et la part des médicaments génériques, en progression continue depuis 2001, régresse en 2011, en partie en raison du retrait des spécialités composées de dextropropoxyphène et de paracétamol, explique l'ANSM.
Seul le retrait de certaines spécialités en 2011 comme les anti-diabétiques Actos® et Competact® (pioglitazone), les antalgiques Di-Antalvic® et Propofan®, l'anti-parkinsonien Celance®, le sédatif Noctran® et l'antifongique Nizoral®, semble globalement expliquer la stabilité de la consommation.
La consommation française à l'âge de raison ? Selon le rapport, au global, la consommation pharmaceutique augmenterait ainsi moins vite en France que dans d'autres pays européens. Mas, chaque Français consomme toujours 48 boîtes de médicaments dont seul un sur 5 est un générique et cela, malgré les déremboursements de nombreux médicaments depuis 2010, qui doivent se renforcer en 2013. Ainsi, même en phase de stabilisation, le médicament reste en France un produit de grande consommation, avec une moyenne française qui reste parmi les plus élevées des pays de l'OCDE, que ce soit en dépenses par habitant ou en nombre d'unités consommées.
Source : ANSM Analyse des ventes de médicaments en France en 2011 - Rapport (23/10/2012)
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